Emploi

Deux conventions ont été signées, avant-hier, entre la direction de la formation professionnelle et celle de l'emploi, en présence de Mohamed Ghazi, le ministre du Travail, de la Sécurité sociale et de l'Emploi.Le premier accord porte sur la prise en charge des postulants aux aides qu'offre l'ANSEJ en matière de formation et désormais l'accès à ces aides ne se fera que pour les jeunes ayant acquis une qualification professionnelle, seul moyen de réussir dans le monde des affaires et de l'entreprenariat. Ce correctif s'imposait afin d'éviter le financement de projets non porteurs comme par le passé et qui ont été un échec pour leurs porteurs et du coup ces derniers se retrouvent confrontés à de véritables difficultés de remboursement des crédits contractés.Le second accord a été signé entre la formation professionnelle et la direction de l'emploi pour la concrétisation du programme de formation destinée pour les jeunes âgés de 16 à 20 ans. Ce programme a été lancé depuis plus d'une année et la journée de sensibilisation avait, pour rappel, drainé des centaines de jeunes exclus du système éducatif. Toutefois et malgré les engagements pris par une entreprise publique en charge d'un important projet à Oran, la démarche a connu des grincements. L'intérêt de ce « plan de sauvetage » pour cette tranche très vulnérable se situe dans la durée de formation ne dépassant pas les 6 mois et durant laquelle les stagiaires bénéficieront d'une bourse mensuelle de 4.000 dinars.Quant aux formations dispensées, elles répondent à la demande du marché et, dans ce sens, la direction du tourisme a manifesté son intérêt pour cette offre afin de combler un déficit en matière de petite main-d'?uvre dans ce secteur.Cependant, le secteur le plus demandeur de main-d'?uvre reste celui du bâtiment qui accuse un déficit de 30.000 postes de travail dans tous les métiers, ceci au moment où plusieurs projets de construction de logements et d'équipements publics sont lancés.