Algérie

Oulhaça Le désenclavement et l'habitat rural au menu


Le wali d'Aïn Témouchent, Monsieur Bouderbala Mohamed, a franchi ce dimanche, en inspectant les communes de Souk Letnine et Oulhaça, la série de visites de travail qu'il a effectuée à travers les 08 daïras. Durant environ un mois et quelques jours, le temps présentement est pour les bilans, daïra par daïra, et commune par commune. Cela doit se traduire par des prises de décisions effectives et des mesures concrètes pour répondre aux doléances des citoyens qui l'ont rencontré et discuté avec lui à l'égard des problèmes posés et qui sont spécifiques pour chaque commune. En pareille situation cela doit être suivi par des actions sur le terrain à travers des programmes de développement local au titre des opérations planifiées en PCD/PSD et autres dispositifs. C'est le plus important qu'on attend de ces tournées d'inspection et de travail. Pour résumer, la visite qu'a effectuée le premier responsable de la wilaya dans la daïra de Oulhaça est assez spécifique et aussi particulière eu égard à son cachet caractérisé par un relief difficile et accidenté et sa vocation agricole. En somme, les doléances des citoyens se ressemblent tous, aussi bien à Souk Letnine qu'à Sidi Ouriache, on cite les points liés au désenclavement des douars des deux communes et pour lesquels un linéaire de pas moins de 12 km est retenu en 2008. Un tronçon de 2,5 km pourrait être réalisé en 2007 après reliquats dégagés sur des opérations en cours, une proposition faite par le DTP et confortée par le DPAT. Le second point avait trait à l'habitat rural. Cheikh Miloud Miloud de Aïn Meziane qu'on a accosté en marge de cette visite a expliqué que le douar est composé de pas moins de 40 habitations se trouvant dans une situation de précarité avancée. Demandant l'avis du DLEP, le wali va certainement étudier les possibilités d'inscription d'un programme d'habitat rural. Restant dans le secteur des Travaux publics qui a pris la part du lion dans les discussions avec les citoyens et les responsables des collectivités locales, le DTP, voyant le côté impact des investissements à proposer à l'inscription n'était pas chaud pour la réalisation d'un nouveau pont sur le CW1 reliant Benighane. L'ouvrage existant, très ancien et fait en structure métallique peut présenter des risques, une éventualité abordée par tous mais reste non tranchée. Le secteur s'est contenté de placer des plaques de signalisation interdisant le passage des véhicules de plus de 5 T. Ces plaques, note le DTP sont à chaque fois arrachées par des usagers qui disposent des véhicules à grand tournage. Est-ce que placer une plaque va résoudre le problème sachant pertinemment que ledit pont n'est fréquenté que par des camions dépassant le poids indiqué sur la plaque. C'est une fuite en avant et inscrire une opération de construction d'un nouvel ouvrage s'impose seulement, il faut savoir la défendre comme l'a si bien insinué le DPAT. L'état a consenti de grands efforts dans la daïra d'Oulhaça. Ainsi, 37 milliards de centimes ont été consommés de 2001 à 2007 dans le secteur des Travaux publics. Mais en entendant les citoyens parler l'on a l'impression que ce qui a été fait est peu vis-à-vis de ce qui reste à réaliser. Par ailleurs, en matière de viabilisation et amélioration urbaine, pas moins de 7 milliards ont été consommés, des opérations inscrites à l'indicatif de la DLEP. Le wali n'était pas content de voir, là où il passe, le même type de carrelage. Le secteur des Forêts s'avère grandement implanté dans cette daïra qui a bénéficié de 13 projets caractérisés par des travaux neufs de reboisement, des plantations d'oliviers, d'ouvertures de pistes et de construction de maison forestière. Au total, la superficie à reboiser est de 118 ha dont 81 ha d'oliviers. La variété proposée, selon le nouveau conservateur est la sigoise, fallait-il d'emblée se prononcer où il était plus préférable de faire une étude pédagogique pour voir si la sigoise s'adapte à tous les sols de la région. Il est préférable pour l'ensemble des secteurs d'inscrire des projets en fonction des études disponibles car, par le passé l'Algérie n'avait pas l'embellie financière qu'elle dispose aujourd'hui mais on réalisait mieux.
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