Algérie

Ould Kablia revient sur l’attentat de Aïn Defla


«Les terroristes visaient l’effet médiatique» Le ministre délégué aux Collectivités locales a souligné, hier en marge de la commémoration de la journée internationale de la femme, à l’école supérieure de police de Chateauneuf, que Al-Qaïda Maghreb cherchait, à travers l’attentat de Aïn Defla, de s’assurer une couverture médiatique internationale. Ould Kablia a souligné qu’il appartient aux politiques de condamner fermement l’attentat à la bombe perpétré samedi dernier entre Aïn Defla et Médéa contre des employés d’une société russe travaillant sur un gazoduc, ayant coûté la vie à trois Algériens et un ingénieur russe, et faisant cinq blessés (deux Russes, deux Ukrainiens et un Algérien). Il a précisé, par ailleurs, que l’attentat a été perpétré dans une zone extra-muros (hors de la ville), sous juridiction des services de la gendarmerie et de l’ANP. Cela dit, et malgré ce fait visant surtout un effet médiatique, le ministre délégué auprès de M. Zerhouni a rassuré l’assistance en soutenant que «toutes les mesures sont prises pour garantir dans les meilleures conditions et sans incident la tenue des élections législatives prochaines, notamment dans les régions intérieures du pays». De son côté, le patron de la DGSN, Ali Tounsi, a affirmé que le renforcement du dispositif sécuritaire à Alger est des plus efficaces après les derniers attentats commis dans la capitale, provoquant un climat de psychose. En tout état de cause, le Premier policier du pays a tenu à souligner que d’ici la fin de l’année, la capitale sera complètement sécurisée. Revenant enfin sur la présence féminine dans les rangs de la police, Ali Tounsi dira qu’elle ne représente que 4,5 à 5% des effectifs. Il s’agit d’un taux supérieur à celui des pays arabes, mais très loin derrière par rapport aux normes européennes (26% en France, 21% en Espagne et 29% en Italie). Pour sa part, le chef du gouvernement Abdelaziz Belkhadem, entouré de Khalida Toumi, Abdelkader Messahel, Nouara Djaafar, la SG du PT Louisa Hanoune, la vice-présidente du sénat Mme Bitat et le président du CNES Babes, a rendu hommage à la femme policière qui a pu avoir sa place parmi les hommes, en brisant ainsi le monopole dès 1973. L’année 1998, consacrée à l’intensification du recrutement féminin, a été un tournant pour la femme policière qui a servi honorablement aux côtés des hommes dans le cadre de la police de proximité. Un engouement manifeste est également constaté ces dernières années chez les jeunes femmes intéressées par une carrière policière avec environ 9.000 candidates par année tous grades confondus. Aujourd’hui, 5.000 policières sont sur le terrain dont 120 promues aux postes de responsabilité.
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