Algérie

ONU : fin des débats sur la Commission de la paix sur fond de crises en Afrique



ONU : fin des débats sur la Commission de la paix sur fond de crises en Afrique
Les débats sur les réalisations de la Commission de consolidation de la paix (CCP) de l'ONU ont pris fin mercredi sur fond de crises dans des pays africains dont notamment en République centrafricaine et en Guinée-Bissau.
La place centrale que doit accorder la CCP à l'appropriation nationale a de nouveau fait l'objet de plusieurs observations.
La situation en Guinée-Bissau et en République centrafricaine exige, a tranché le représentant de la Russie, que les Etats analysent d'abord l'efficacité et la pertinence de la CCP dans ces pays.
De toute évidence, a-t-il affirmé, le maintien de la paix n'y a pas fonctionné et l'on voit que les formules qui ont su faire leurs preuves ailleurs ne peuvent être appliquées partout.
Pour sa part, le représentant de la Guinée s'est félicité des progrès encourageants enregistrés par la CCP au cours de l'année 2012, tout en estimant que ces résultats pouvaient être encore améliorés, notamment en ce qui concerne l'interaction de la CCP avec les autorités des pays inscrits à son agenda.
Il a appelé la Commission à envisager la mise en place d'un cadre permanent de concertation entre les organisations sous-régionales, comme l'Union du fleuve Mano, et les présidents respectivement de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Libéria et de la Sierra Leone.
Les efforts déployés par le Bureau d'appui de la CCP en Côte d'Ivoire, au titre de l'élaboration d'une stratégie de réforme du secteur de la sécurité (RSS) en collaboration avec l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), ont été salués par la représentante du Sénégal.
Elle a toutefois jugé important de veiller à ce que la planification de la consolidation de la paix soit axée sur la demande et les besoins des Etats.
S'agissant plus particulièrement de la situation en Guinée-Bissau, le représentant du Portugal s'est dit convaincu que la formation spécifique de la CCP pouvait fournir un soutien politique au Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau (BINUGBIS) et faciliter le dialogue dès qu'un accord politique plus large permettra d'aller de l'avant.
Outre la Guinée-Bissau et la République centrafricaine, la CCP a à son ordre du jour le Burundi, la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone.
Pour ce qui est du financement, la représentante de la Suède a fait remarquer que le Fonds pour la consolidation de la paix n'a qu'un rôle complémentaire.
Le Fonds étant en réalité, un mécanisme catalyseur, il ne saurait être la principale source de financement de la consolidation de la paix, a renchéri la représentante de la Norvège, tandis que son homologue du Pakistan a tout de même souhaité que la base des donateurs du Fonds soit élargie.
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