Algérie

Mémoires d'un acteur du combat pour la liberté de l'Algérie


Mémoires d'un acteur du combat pour la liberté de l'Algérie
Paru en 2015 aux éditions Chihab, le dernier livre de Youcef Ould-Lahoucine vient enrichir la collection d'ouvrages qui traitent de la période s'étalant entre la guerre d'Algérie et l'indépendance dans la région des Aurès.Parcours d'un militant de la Wilaya I : Khenchela dans le mouvement national, le livre de Youcef Ould-Lahoucine relate le parcours dans les maquis de ce moudjahid qui fête, cette année, ses 95 ans. Composé de six chapitres, ce livre retrace le vécu d'une population durant la période ayant précédé la grande révolution de Novembre 1954, et pendant cette dernière.En effet, pour l'auteur, ce livre n'est qu'«un modeste témoignage et le reflet d'une époque charnière riche en événements divers, à caractère culturel, religieux, associatif, politique et révolutionnaire, durant laquelle Khenchela et ses environs avaient été partie prenante en ce long processus politique». Dans un premier lieu, il évoque la situation et l'atmosphère qui régnait dans la ville de Khenchela.Par la suite, il évoque, dans un court passage, son émigration. Il raconte : «En fin de scolarité, l'élève de l'école des garçons musulmans indigènes, s'il ne trouve pas de place en les deux petites entreprises, la Société africaine des bois (SAB), où on fabriquait les caisses à dattes, et l'entreprise de construction Descamps, l'intéressé n'avait que deux issues, à savoir l'émigration ou l'armée. Pour ce qui me concerne, j'avais choisi l'émigration». Il témoigne aussi de son regret d'avoir raté l'appel du 1er Novembre.En effet, ce n'est qu'en 1957 que l'auteur rentre de France pour rejoindre le maquis dans la zone de Taza. «Entre-temps, la grande révolution de Novembre 1954 nous avait ouvert un horizon plus grand, celui du devoir. De retour au pays, début 1957, après une absence de près de quatre ans indépendante de ma volonté, raison pour laquelle j'avais manqué le grand rendez-vous historique du 1er Novembre 1954», se souvient-il. Il y raconte par la suite ses motivations à rejoindre le maquis.Missions«Après quelques jours passés en famille et parmi les amis, j'avais pu avoir une idée de la situation qui prévalait alors en ville et dans les environs grâce aux précieux renseignements fournis par El-Hachemi Maâchi et de mes deux frères Cherif et Houcine. Ces données m'avaient convaincu que ma place n'était point en ville, mais bien parmi les hommes libres», a-t-il écrit. Youcef Ould Lahoucine raconte, par la suite, les différentes missions qui lui ont été confiées et comment il a pu les remplir. Dans son livre, l'auteur ne manque pas de faire l'éloge de la Tunisie, «un pays frère au service de la Révolution».A cet effet, il souligne : «Sans l'aide précieuse de nos frères tunisiens qui avaient mis à la disposition de nos médecins et spécialistes exerçant dans leurs hôpitaux tous les moyens humains et matériels dont ils disposaient, cette prise en charge n'aurait sans doute pas été chose aisée.» Il n'oublie pas de rendre hommage à de nombreuses reprises à ses compagnons de guerre et finit par raconter comment il a intégré, à l'indépendance, une formation au sein de l'Ecole nationale de la santé publique de Rennes, qui l'a conduit à occuper le poste de Directeur d'administration hospitalière, notamment au CHU de Constantine.


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