Medjadj Nadjib (Entraîneur)

«Les résultats enregistrés face à la JSMB et au WAT ont condamné le Mouloudia d’Oran» L’excellent entraîneur Medjadj Nadjib, très courtois, a accueilli «La voix de l’Oranie» à Aïn El-Türck dans un bref entretien pour faire connaître sa nouvelle destination. Suivons-le. - Hadj Medjadj, on sait que vous êtes en vacances mais on voudrait, tout de même, savoir si vous avez été approché par des clubs et si vous êtes décidé à faire bénéficier encore les jeunes de votre savoir-faire ? - J’ai reçu, certes, des propositions de plusieurs clubs mais, actuellement, je suis en vacances. Dans quelques jours, je prendrais une décision et je dévoilerais le nom du club qui bénéficiera de ma longue expérience dans le domaine du football. N’oubliez surtout pas que j’ai dans mes bagages plus de trente-cinq (35) ans de métier et que je n’oublierais jamais les bons et mauvais moments que j’ai passé dans différents clubs algériens. - Après ce long chemin, que gardez-vous comme bons et mauvais souvenirs ? - Pour vous dire la vérité, je n’oublierai jamais le regretté Hebali et les bons moments que j’ai passé au CSUO. Ce club universitaire ne mérite pas la relégation et je souhaite qu’il retrouve son lustre d’antan. Comme mauvais souvenirs, je dirais à un groupe de supporters d’un club que j’ai entraîné que Medjaj qui a été traité de tous les noms, un jour, qu’il n’a jamais triché, qu’il a toujours été propre et tout ce qui se dit à propos des sommes ramassées et des offres alléchantes, c’est de la pure spéculation. Je suis l’un des plus anciens entraîneurs et je n’ais jamais été gourmand. La preuve, j’habite toujours dans un logement de fonction au CREPS. - Que dites-vous de votre ancien club, le MC Oran ? - J’ai entraîné ce prestigieux club, à cinq reprises, et je ne comprends, toujours, pas comment on a fait appel à un entraîneur qui a fait un mauvais travail au Mouloudia et surtout dans la même saison. Je dirais que c’est surtout les faux-pas concédés à Oran face à la JSM Béjaïa et au WA Tlemcen qui ont été fatals au grand club oranais et c’est dommage. O. Bouras