Algérie

Mea culpa


C'est aujourd'hui un chef de parti et un Premier ministre un peu dépité qui fait un constat amer de la politique du gouvernement. Ouyahia reconnaît son échec, mais pas question pour lui de porter le chapeau tout seul. C'est bien dommage qu'il reconnaisse aujourd'hui précisément que c'est
« l'argent sale qui commande en Algérie » et pour lui le mal est profond. L'option politique prise dans les années 90 avec le marché libéral basé sur l'importation a eu des conséquences fâcheuses sur le potentiel économique. Le Premier ministre de la République n'avait-il pas les coudées franches pour dénoncer les barons de la maffia politico-financière ' Difficile à croire. Les liquidations en série des entreprises nationales on les lui doit. La mise à mort des Galeries algériennes qui furent un temps le fleuron de l'économie nationale, et qui ont fait le bonheur d'affairiste, c'est encore lui. Les jérémiades sur le diktat de la maffia du Premier ministre, qui a géré le pays durant tant d'années, sont du déjà entendu. Et puis zut alors ! Pourquoi avoir battu le record e longévité à la tête du gouvernement sachant que le pays est gouverné sous l'impulsion de cercles mafieux ' La logique aurait voulut qu'il se retire des commandes de l'Etat pour ne pas cautionner de telles pratiques. Revenons à la crise de l'huile et du sucre en janvier 2011, Ouyahia s'en est pris aux lobbies qui régentent le pays sans pour autant agir. Aujourd'hui sous la casquette du leader du RND. Ouyahia pense à l'édification d'un pays stable et parle d'une économie productive, thème de sa campagne aux dernières législatives. Si l'on en croit le Premier ministre, le changement n'est pas pour demain, il en sait quelque chose lui qui a été au gouvernement de 1995 et 2012 avec quelques intermèdes concédés à d'autres Premiers ministres. Le changement à la tête du gouvernement après des législatives selon lui est « un usage non codifié » Bref pour le Ouyahia nationaliste, avant de parler de la présidentielle de 2014 et de « la rencontre d'un homme avec son
destin », le patron du RND va se concentrer sur les élections locales et croiser les doigts pour que sa formation ne subisse pas le revers des législatives.
C'est aujourd'hui un chef de parti et un Premier ministre un peu dépité qui fait un constat amer de la politique du gouvernement. Ouyahia reconnaît son échec, mais pas question pour lui de porter le chapeau tout seul. C'est bien dommage qu'il reconnaisse aujourd'hui précisément que c'est
« l'argent sale qui commande en Algérie » et pour lui le mal est profond. L'option politique prise dans les années 90 avec le marché libéral basé sur l'importation a eu des conséquences fâcheuses sur le potentiel économique. Le Premier ministre de la République n'avait-il pas les coudées franches pour dénoncer les barons de la maffia politico-financière ' Difficile à croire. Les liquidations en série des entreprises nationales on les lui doit. La mise à mort des Galeries algériennes qui furent un temps le fleuron de l'économie nationale, et qui ont fait le bonheur d'affairiste, c'est encore lui. Les jérémiades sur le diktat de la maffia du Premier ministre, qui a géré le pays durant tant d'années, sont du déjà entendu. Et puis zut alors ! Pourquoi avoir battu le record e longévité à la tête du gouvernement sachant que le pays est gouverné sous l'impulsion de cercles mafieux ' La logique aurait voulut qu'il se retire des commandes de l'Etat pour ne pas cautionner de telles pratiques. Revenons à la crise de l'huile et du sucre en janvier 2011, Ouyahia s'en est pris aux lobbies qui régentent le pays sans pour autant agir. Aujourd'hui sous la casquette du leader du RND. Ouyahia pense à l'édification d'un pays stable et parle d'une économie productive, thème de sa campagne aux dernières législatives. Si l'on en croit le Premier ministre, le changement n'est pas pour demain, il en sait quelque chose lui qui a été au gouvernement de 1995 et 2012 avec quelques intermèdes concédés à d'autres Premiers ministres. Le changement à la tête du gouvernement après des législatives selon lui est « un usage non codifié » Bref pour le Ouyahia nationaliste, avant de parler de la présidentielle de 2014 et de « la rencontre d'un homme avec son
destin », le patron du RND va se concentrer sur les élections locales et croiser les doigts pour que sa formation ne subisse pas le revers des législatives.


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