MC Alger Enrico Fabbro (entraîneur)

«Je comprends maintenant pourquoi le football algérien n’a pas progressé» Le classique MCA - JSK n’a pas tenu toutes ses promesses. C’est le constat fait par tous ceux qui ont suivi le match, que se soit les quelques milliers de fans dans le stade (à la surprise générale) ou ceux qui ont préféré plutôt rester chez eux et le suivre à travers le petit écran. Le nul, vierge, qui sanctionné les débats, traduit parfaitement la médiocrité du spectacle offert au public. L’entraîneur du MCA, l’Italien, Enrico Fabbro, était, d’ailleurs, le plus déçu par le résultat et le niveau de la rencontre, lui qui tablait, énormément, sur une victoire pour se relancer dans la course au titre. Fabbro impute, toutefois, la responsabilité à ceux qui sont chargés de la gestion du championnat national. Le fait que la LNF a refusé de programmer le match en nocturne, comme le souhaitaient les «Mouloudéens», a irrité au plus haut point le driver des «Vert et Rouge». «C’est vraiment regrettable de refuser de nous faire jouer en nocturne. Le spectacle aurait été meilleur. D’ailleurs, je ne comprends guère les raisons de ce refus. Partout dans le monde, les rencontres, en nocturne, sont privilégiées. Je comprends, maintenant, pourquoi le football algérien ne progresse pas». Fabbro estime, par ailleurs, que son équipe méritait largement de gagner «pour avoir dominé l’essentiel des débats», estime-t-il, non sans critiquer l’arbitre qui, selon lui, «n’a pas comptabilisé le temps perdu et s’est contenté d’ajouter trois minutes seulement dans le temps additionnel». Parlant de l’arbitrage, justement, le technicien, italien, considère, à travers sa petite expérience jusque-là, en Algérie, «qu’il faut s’armer de beaucoup de courage pour exercer le métier d’arbitre en Algérie. A part le stade «5 Juillet», tous les autres stades n’offrent pas toutes les conditions de sécurité pour les arbitres». Le coach «mouloudéen» a refusé, toutefois, de commenter les répercussions de ce semi-échec de son team, sur ses chances dans la course au titre, bien que tout le monde au MCA, ou presque, ne croit plus en les possibilités de son team de refaire son retard par rapport au leader.