Lutte contre la pollution du littoral

26,7 milliards pour la réalisation de stations d’épuration Pour lutter contre les rejets anarchiques des eaux usées sur le littoral de Cap Falcon, la direction de l’hydraulique met sur le tapis 1,7 milliard de centimes destinés à la réalisation d’une station de traitement de ces eaux. Selon les données, la station projetée, dont la livraison se fera dans 24 mois, pourra traiter 130.000 m3/j. A ce sujet, on signale que le projet s’inscrit dans le cadre de la nouvelle loi qui dispose qu’une station d’épuration sera construite dans chaque concentration humaine de plus de 10.000 âmes. Selon des sources, la commune d’Aïn El Turk continue à pâtir des rejets anarchiques des eaux usées dans la mer. On estime que la prochaine station, destinée à 250.000 âmes, est de nature à alléger cette pression. Dans ce cadre, on signale que la zone a hérité de la période coloniale de stations de recueil des eaux usées et que ces équipements ont été renouvelés pour diminuer le degré de pollution de la mer. Ceci a de même permis, l’année dernière, l’ouverture des plages d’Aïn El Turk, particulièrement prisées par les touristes. On tient aussi à rappeler que ces plages étaient auparavant fermées en dépit du fait que la région dispose d’atouts touristiques certains mais que la pollution a fait fuir les estivants et les touristes. Pour remédier à cette situation, la direction de l’hydraulique a fait état d’un programme destiné à protéger la corniche oranaise de la pollution. Dans ce cadre, les communes côtières, Bethioua comprise, bénéficieront de 30 milliards. A propos des communes d’Arzew, Hassi Bounif, Hassi ben Okba, Hassi Ameur, Hassian Toual et Hassi Bounif, on apprend que 25 milliards leur sont consacrés et que les travaux y ont déjà été lancés. A Oran, on signale que le taux d’avancement des travaux de la galerie d’assainissement sont à 75% et qu’il est attendu que des stations d’épuration soient réalisées au niveau des cités et communes. Sifi F.