Algérie

Logement LSP


La Cnep Banque défend son projet à Médéa Beaucoup de monde, wali et président de l?APW en tête, au CFA de Médéa pour suivre la journée d?étude organisée par la Cnep Banque, réservée au logement social participatif. Pour Médéa, 1565 logements sont partagés entre dix promoteurs, selon M. Berber, chef du département finances à la Cnep Banque, mais le wali dira dans son allocution de bienvenue : « Beaucoup de choses restent à faire, notamment dans la révision du PDAU. » Certains promoteurs présents dans la salle n?ont cessé de demander des éclaircissements sur les modalités de crédits, la disponibilité de terrains d?assiette et la fameuse élaboration de listes de bénéficiaires ; celle-ci peut même freiner l?élan d?un promoteur dans le cas où la Caisse nationale du logement (CNL) refuserait un nom, donc le déblocage des crédits. M. Aliouet, DG adjoint, donnera le chiffre de 215 000 logements en LSP à travers le territoire national et son institution compte couvrir 45 000 d?entre eux. « Depuis mai de l?année en cours, la Cnep Banque veut devenir la banque du logement et participer dans les réalisations pour l?éducation, la culture, les loisirs », dira le responsable qui annoncera l?accord pour 200 000 crédits individuels ayant totalisé une enveloppe financière de 60 milliards de dinars. Ksar El Boukhari avec 200 logements, Omaria avec 120 et 70 logements, Berrouaghia avec 400 logements et Médéa avec 440 logements : tels sont les chiffres pour le LSP dans les centres urbains de la wilaya de Médéa fortement rurale. Les 67 communes que compte la wilaya étaient représentées en force par leurs présidents d?APC qui avaient posé, pour nombre d?entre eux, le problème du foncier agricole, des promoteurs immobiliers remis en cause par le nouveau wali qui compte reverser les projets à l?OPGI. Le représentant du ministère de l?Habitat interviendra pour expliquer qu?« un PDAU ne possède pas uniquement une idée d?extension du tissu urbain, mais sert aussi à la limitation pour la préservation des terres agricoles ». Un groupe de jeunes a attiré l?attention sur le refus de l?agence foncière de Médéa d?accepter une promotion immobilière constituée de F2 pour la seule raison qu?on n?en fait plus ! Erreur, dira M. Ferroukhi, qui réconfortera le représentant de ces jeunes qui n?attendent plus que l?accord pour se lancer dans la construction et « édifier » leur foyer. Le choix des bénéficiaires dépend de conditions de rentabilité pour le promoteur, mais aussi du bon vouloir du wali qui pourra refuser à des non-résidents de disposer d?un logement LSP sur son territoire au détriment de ses administrés. Un promoteur immobilier parlera des lenteurs administratives et posera la question des délais pouvant être donnés avant de se lancer dans la construction. Les responsables feront la différence entre les délais d?examen des dossiers qui ne pourront en aucun cas dépasser les deux semaines et les blocages constatés sur le terrain par la faute de ces mêmes promoteurs avec l?absence d?un matériau de construction, des pièces de dossier non fournies. En aparté, un promoteur évoquera les blocages spécifiques à la wilaya de Médéa : « Pour le moindre papier, il faut que le promoteur lui-même se déplace et il n?est pas sûr d?être reçu. Comment expliquez-vous que toutes les wilayas limitrophes attestent d?une vitalité rendant nos confrères d?ici jaloux alors que nous patinons avec des projets pour quelques centaines de logements à réaliser ? » Le DUC de Médéa dira qu?il existe des sites où il n?y a aucun problème « et je me porte garant des facilités offertes ».


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