Algérie

Leurs propriétaires ne disposant pas de fonds pour leur mise à niveau




Plus de 50% des hôtels pourraient être transformés en dortoirs Selon la commission de classification des établissements hôteliers, le sort de 70% des hôtels demeure subordonné à la satisfaction aux exigences d’une instruction ministérielle prise il y a deux ans et qui leur enjoint de procéder à des travaux d’aménagement. Ces hôtels ne répon-dant pas aux critères et leurs propriétaires n’ayant pas suffisamment de fonds pour réaliser les travaux de mise à niveau réclamés par la commission, leur sort demeure incertain, notamment pour ceux se trouvant au centre ville d’Oran et dans les communes balnéaires. De même source, on apprend qu’au cas où leurs propriétaires se trouveraient dans l’incapacité d’y effectuer les travaux d’aménagement réclamés, il est probable que ces établissements soient convertis en dortoirs ou en pensionnats. Informé de cette contrainte, le ministère de tutelle aurait même signé une convocation avec la direction générale du CPA Crédit populaire d’Algérie afin de faciliter l’octroi de prêts bancaires aux intéressés sans pour autant que cet effort soit suivi d’effet. S’agissant du travail de classification, nos sources déclarent que 128 établissements ont été inspectés et que 50% de ce total ont été soumis à l’appréciation de la commission nationale siégeant au ministère du Tourisme, habilitée à classer les hôtels de 2e catégorie et au-delà alors que la commission de wilaya est qualifiée de se prononcer sur les cas des établissements de la 1e catégorie et en deçà. Dans un premier temps, la commission nationale décidera de la classification de 10 hôtels d’Oran en attendant que les problèmes posés par l’absence d’autorisation d’exploitation, un document exigé pour la classification, soient levés. Des hôteliers n’ayant pu produire ce documents alors que d’autres boycottent le travail de la commission, il est possible, selon nos interlocuteurs, que des mesures soient prises à leur encontre par la commission de wilaya. En tout état de cause, l’opération étant actuellement gelée, les hôteliers devront présenter leurs dossiers, sinon, leurs établissements risquent d’être classés comme dortoirs. Dans ce même cadre, on rappelle qu’un responsable de la commission du tourisme a déclaré que 70% des hôtels ne répondant pas aux critères universels de classification ne sont pas aptes à accueillir des touristes et que d’autres établissements hôteliers avaient été transformés en chambres meublées à louer alors que d’autres sont convertis en dortoirs pour étrangers en situation irrégulière en Algérie. A M’dina J’dida et en l’absence de tout contrôle, certains de ces établissements menacent ruine. Sifi F.


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