Algérie

Les terroristes s’acharnent à quelques jours du Ramadhan




A quand la grande offensive ? La vague infernale d’attentats terroristes qui ont ciblé différentes régions du pays, ces derniers jours, a replongé l’Algérie dans la tourmente des années rouges du terrorisme barbare. On est sans doute face à un phénomène «résiduel» qui fauche des dizaines de personnes chaque jour que Dieu fait. Les groupes terroristes qu’on dit finis parviennent, hélas, à se manifester. De la voiture piégée, au kamikaze et au retour des faux barrages, les terroristes varient leur mode opératoire comme aux temps maudits des années 90. En s’attaquant à la plage de Zemmouri, les terroristes entendent signifier qu’aucun lieu n’est désormais sûr. En une semaine seulement, la comptabilité macabre des méfaits terroristes affiche un bilan lourd de près d’une quinzaine de morts et des dizaines de blessés. Comment ces criminels parviennent-ils à se déplacer aussi facilement, avec des voitures bourrées d’explosifs, alors que tous les axes routiers sont soigneusement filtrés? Aussi, est-il curieux de constater une capacité de nuisance aussi grande des groupes armés officiellement «laminés». Au risque de froisser le discours officiel, qui veut que la situation sécuritaire soit «maîtrisée», force est d’observer que les Algériens se voient replonger dans l’angoisse des attentats et la peur des espaces publics. Le gouvernement, qui a mis en œuvre tous les moyens humains et matériels pour éradiquer l’hydre terroriste, est tenu de rassurer la population à quelques jours du mois sacré de Ramadhan. Les Algériens sont également en droit de réclamer cette paix miroitée via les médias publics mais doivent aussi y participer pour faire échouer les attentats meurtriers. Les terroristes, eux, par leur stratégie, rappellent que seule une lutte implacable et sans concession politique est à même de déjouer leurs plans diaboliques. Le message des terroristes aux estivants de Zemmouri est clair: les empêcher de sortir comme au très mauvais temps du terrorisme ravageur. Ce fut malheureusement le deuxième attentat en une semaine, après celui de dimanche dernier contre un commissariat de Tizi-Ouzou (25 blessés, dont quatre policiers). Il intervient également deux jours après le spectaculaire coup de filet des forces de sécurité contre les maquis du GSPC à Beni Douala, en Kabylie où douze terroristes furent tués. Aujourd’hui, d’aucuns se demande si l’heure n’est pas encore venue pour lancer la grande offensive dont a parlé dernièrement le DGSN. A quelques jours du mois sacré du Ramadhan durant lequel les criminels redoublent de férocité, les citoyens applaudiront de toutes leurs forces!    Amine Makri


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