Algérie

Les souffrances des malades chroniques


Les souffrances des malades chroniques
En raison de fréquentes pannes du matériel d'échocardiographie, d'écho doppler, de scanner et autres, les malades chroniques souffrant de problèmes cardiaques, de diabète ou de cancer, assurés sociaux et surtout non assurés sociaux, qui ne peuvent recourir aux cliniques privées, sont remontés contre le CHU et dans une moindre mesure contre la Cnas. En effet, diront-ils, pourtant la caisse des assurances sociales (Cnas), est la seule à détenir un équipement ultra moderne et disposant du seul IRM (imagerie par résonance médicale) sur la place. Et de poursuivre, que malheureusement et malgré l'acquisition de cet équipement de dernière génération, pouvant faire un ensemble de radios pour cancéreux, cardiaques et autres maladies chroniques, « la fréquence de pannes de ces matériels est telle que nous n'en profitons pratiquement pas ou si peu ». Un de ces derniers, diabétique de son état, racontera, « on me conseille d'aller voir les cliniques privées, mais là ce n'est pas l'envie de le faire qui me manque, mais plutôt l'argent à débourser ». Et d'indiquer, qu' « une séance d'examen par écho doppler, coûte près de 3.000 dinars et idem pour une électrocardiographie », sachant que les diabétiques ont besoin de contrôle régulier à l'aide de ces deux équipements.Et d'ajouter que « nous n'avons que le secteur public et la médecine gratuite pour nous en sortir, malheureusement faire des contrôles au CHU, devient de plus en plus impossible et à l'IRM de la Cnas c'est loin d'être mieux ». Questionné sur ce sujet, le directeur de la Cnas, Said Allami, reconnaîtra qu'il est vrai que le scanner est tombé en panne depuis un mois maintenant et rassure en même temps que la pièce, à changer, est actuellement sous douane et qu'incessamment, le scanner sera de nouveau opérationnel. Et d'indiquer, qu'en vérité, pour le centre d'IRM de la Cnas ce ne sont pas les pannes qui sont en question, mais les surcharges de demandes de patients, sachant que, dira-t-il, « notre centre couvre 11 wilayas de l'Est du pays ». Pour sa part, la sous directrice docteur Mekriche nous parlera de l'adoption d'un guichet unique pour la gestion de ce trop grand nombre de patients et concernant tout le plateau d'examens de l'IRM. Elle expliquera qu' « auparavant, le dit guichet était ouvert à tous les malades qui se présentaient pour un rendez-vous, cependant, on a vite vu une surcharge dans les listes d'attente pour des rendez-vous de six mois. Alors pour plus d'efficacité, nous avons opté pour maintenir le guichet juste pour une semaine, ou un peu plus, et le fermer après avoir eu des rendez-vous pour un mois plein, tout en maintenant une petite liste d'attente, pour remplacer les cas d'absence pouvant survenir éventuellement ». En tout état de cause, ajoutera-t-elle, « la Cnas n'agit qu'en appoint et ne peut remplacer la direction de la Santé en matière de santé publique, qui n'est pas notre vocation ».




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