Algérie

Les salafistes dans l'oeil du cyclone




Les associations religieuses seront sérieusementencadrées. L'Etat va durcirdavantage le contrôle sur ces regroupements soupçonnés de propagande salafiste.Les associations religieuses seront sérieusementencadrées. L'Etat va durcirdavantage le contrôle sur ces regroupements soupçonnés de propagande salafiste.
La messe étant dite, l'Etat va désormais consacrer "les mécanismesnécessaires à un contrôle pratique etefficace des activités de ces associations"faisant référence à tout regroupementd'ordre religieux. A cet effet, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités localesa emboîté le pas au ministre des Affairesreligieuses Mohamed Aissa en décidantd'assainir les associations à caractère religieux. Il faut savoir que beaucoup d'associations religieuses ont été "suspendues" ou carrément interdites d'activités pour avoir été soupçonnées de liens directs ou indirects du financement de terrorisme. Des associations créées en Algérie avaient mené des campagnes de propagande sous la houlette de groupes salafistes qui pouvaient menacer la sécuritéet la stabilité du pays.
Ce sont souventdes pays étrangers qui financent ces associations en imposant une lecture"rigoriste" de l'Islam. Desdizaines, voire parfois des centaines de ces "associations"aux activités douteuses embrigadent des jeunes et adolescents en leur fournissant les livres, CD et autre supports pour l'endoctrinement d'un islam extrémiste aux antipodes du référent algérien malékite modéré. Décidément, le vent a tourné en leurdéfaveur puisque désormais il est exigé pour chaque association religieuseune conformité "auxprincipes définis par la Constitution, les constantes nationales et de la représentation des femmes et des jeunes". Pourcouper court à tout financement suspect, le ministère de l'Intérieur va exiger comme règle "des rapports financiers autour des aides ou subventions qui leur sont octroyées". Les associations religieuses doivent ainsi fournir les noms et les dotations de leurs budgets ainsi que tout autres dons qui leur sont accordées.
L'article 47 de la loi sur les associationsdevra inclure un nouveau règlement sur les associations religieuses, ce qui ne vapas laisser un vide juridique sur leur statut. Les autorités qui veulent mener la bataille sur ce front, n'entendent pas"casser" le mouvement associatif revêtant un caractère religieux, mais restent déterminées à faire face au prosélytismedes sectes fondamentalistes financées àcoup de millions de dollars pour semerla zizanie et la dissidence au sein de lasociété civile. Ces derniers temps, on a assisté dans certaines régions à des discours de propagande de ces groupes "islamistes"
et leurs consorts autour d'unecampagne de moralisation des moeurs où ils s'attaquaient ouvertement aux femmes qui se rendent aux plages et aux spectacles de musique et de divertissement dans le cadre de festivals. Ces agissements qui nourrissent une campagne d'intolérance et de hainene peuvent laisserindifférents les citoyens et ONG algériennes qui ne cessent de les dénoncer par tous les moyens. Les autorités promettent de sévir contre ces agissements par l'application stricto sensu de la loi.
La messe étant dite, l'Etat va désormais consacrer "les mécanismesnécessaires à un contrôle pratique etefficace des activités de ces associations"faisant référence à tout regroupementd'ordre religieux. A cet effet, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités localesa emboîté le pas au ministre des Affairesreligieuses Mohamed Aissa en décidantd'assainir les associations à caractère religieux. Il faut savoir que beaucoup d'associations religieuses ont été "suspendues" ou carrément interdites d'activités pour avoir été soupçonnées de liens directs ou indirects du financement de terrorisme. Des associations créées en Algérie avaient mené des campagnes de propagande sous la houlette de groupes salafistes qui pouvaient menacer la sécuritéet la stabilité du pays.
Ce sont souventdes pays étrangers qui financent ces associations en imposant une lecture"rigoriste" de l'Islam. Desdizaines, voire parfois des centaines de ces "associations"aux activités douteuses embrigadent des jeunes et adolescents en leur fournissant les livres, CD et autre supports pour l'endoctrinement d'un islam extrémiste aux antipodes du référent algérien malékite modéré. Décidément, le vent a tourné en leurdéfaveur puisque désormais il est exigé pour chaque association religieuseune conformité "auxprincipes définis par la Constitution, les constantes nationales et de la représentation des femmes et des jeunes". Pourcouper court à tout financement suspect, le ministère de l'Intérieur va exiger comme règle "des rapports financiers autour des aides ou subventions qui leur sont octroyées". Les associations religieuses doivent ainsi fournir les noms et les dotations de leurs budgets ainsi que tout autres dons qui leur sont accordées.
L'article 47 de la loi sur les associationsdevra inclure un nouveau règlement sur les associations religieuses, ce qui ne vapas laisser un vide juridique sur leur statut. Les autorités qui veulent mener la bataille sur ce front, n'entendent pas"casser" le mouvement associatif revêtant un caractère religieux, mais restent déterminées à faire face au prosélytismedes sectes fondamentalistes financées àcoup de millions de dollars pour semerla zizanie et la dissidence au sein de lasociété civile. Ces derniers temps, on a assisté dans certaines régions à des discours de propagande de ces groupes "islamistes"
et leurs consorts autour d'unecampagne de moralisation des moeurs où ils s'attaquaient ouvertement aux femmes qui se rendent aux plages et aux spectacles de musique et de divertissement dans le cadre de festivals. Ces agissements qui nourrissent une campagne d'intolérance et de hainene peuvent laisserindifférents les citoyens et ONG algériennes qui ne cessent de les dénoncer par tous les moyens. Les autorités promettent de sévir contre ces agissements par l'application stricto sensu de la loi.





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