Algérie

Les principaux importateurs se disputeront le marché national



Guerre du sucre en 2007 Le début de l’année 2007 marquera l’ouverture des «hostilités» entre les principaux importateurs du sucre en Algérie, d’après les «odeurs» en provenance des connaisseurs des arcanes du commerce de ce produit en Algérie et en Europe. Les groupes Cévital de Rebrab et Blanky de Hakim Cherfaoui devraient redoubler d’ingéniosité pour s’offrir les plus grands quotas de ce produit très prisé auprès des fournisseurs européens. C’est «La guerre du sucre» que prévoit le «groupe jeune Afrique» entre ces deux marchands de sucre. Ils s’apprêtent à se «disputer dès le début de l’année prochaine, le nouveau quota annuel d’importation de sucre» selon la presse spécialisée de l’Hexagone. Et les milieux initiés à ce type de commerce savent que le sucre dégage souvent l’odeur amère à chaque fois que les Algériens se réveillent avec une hausse des prix sur la table. Produit à forte plus-value pour ses importateurs, le sucre suscite à chaque fois d’âpres polémiques liées à son prix réel et aux stocks disponibles. Bien que l’ex-directeur des douanes, Sid Ali Lebib, ait maintes fois déclaré que la signature de l’accord d’association avec l’Union européenne allait induire une baisse substantielle du prix de ce produit de première nécessité, force est de constater que les coûts n’ont jamais autant connu de flambée qu’en ce moment, une année après le paraphe de l’accord avec l’UE. Le kilo de sucre culmine, à certains endroits, à 75 dinars le kilo au grand dam des petites bourses qui ont du mal à se payer ce produit absolument inévitable. Qu’est-ce qui fait donc monter la fièvre du sucre? Les deux principaux importateurs mettent en avant le fait qu’il y aurait des hausses sur le marché international. Or, l’entrée en application de l’accord d’association avec l’Union européenne devait induire une réduction des prix de certains produits à la consommation dont le sucre précisément. Exempté de droits de douane, le prix du sucre devait ainsi chuter automatiquement. Mais voilà, les Algériens payent depuis plusieurs mois déjà la facture salée du sucre sans qu’ils aient la possibilité d’en saisir les mobiles. Ainsi, les importateurs rassurent à chaque fois les citoyens sur la disponibilité de ce produit, mais toujours en majorant le prix. Des sources au fait des «histoires» du sucre n’hésitent pas à pointer du doigt ces mêmes importateurs «coupables» à leurs yeux «de faire dans la spéculation pour faire grimper les prix». Et c’est dans cette logique que l’on s’attend d’ores et déjà à cette «guerre du sucre» début 2007 entre importateurs. L’enjeu étant évidemment le contrôle total du marché et partant la pratique des prix loin de toute pression pour le reste de l’année. Une situation de quasi-monopole qui pénalise d’abord le citoyen contraint de payer le prix fort en l’absence d’un mécanisme étatique de régulation du marché. A noter que l’Algérie, pays dépendant de l’importation, consomme mensuellement quelque 80.000 tonnes de sucre.
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