Algérie

Les grands savants



Cheikh Ahmed Acharbassi Force est de constater que Cheikh Acharbassi s’initia à la littérature dès sa jeunesse ; il termina son premier ouvrage en 1938 alors qu’il n’avait que 20 ans. Son livre trouva un écho favorable parmi les spécialistes de la littérature, dont le professeur Mohamed Said Al-‘Iryân qui en fit l’éloge dans le magazine Ar-Risâlah. C’est alors que divers journaux et magazines accueillirent sur leurs pages vierges la plume de Cheikh Acharbassi - étudiant brillant à l’époque, à l’Institut Secondaire d’Az-Zaqâzîq. Certains de ses articles parurent ainsi dans les magazines As-Sabâh, An-Nahâr et Mimbar Ash-Sharq. Peu de temps après, il finit l’écriture de deux ouvrages Muhâwalah (Une Tentative) et Bayna Sadîqayn (Entre deux Amis) qui lui valurent à nouveau des éloges publiés dans les journaux Al-Ahrâm et Ar-Risâlah. Plus encore, il fut honoré en 1940 par l’Association des Jeunes Musulmans (Jam‘iyyat Ash-Shubbân Al-Muslimîn).Pendant ses études à la Faculté de Langue Arabe, Cheikh Acharbassi entra en contact avec le mouvement islamique florissant en Égypte à cette époque. Ses écrits se diversifièrent et s’étendirent pour aborder la littérature arabe, la Législation Islamique, l’Histoire, les Sciences du Coran, si bien qu’on lui doit plus de cent ouvrages. Précisons aussi que Cheikh Ahmed Acharbassi est l’un des premiers écrivains du théâtre islamique. Parmi ses pièces de théâtre, citons « Mu’minah Mujâhidah », « Mawlid Ar-Rasûl », « Mashriq An-Nûr » et «Al-Hâkim Al-`Âdil». Un prédicateur distingué En plus d’une plume active, Dieu - Exalté Soit-Il - accorda à Cheikh Ahmed Acharbassi une langue éloquente. Il commença la prédication à la mosquée d’Al-Munîrah au Caire où se rassemblait une grande audience d’orants. Il fut prédicateur de cette mosquée pendant huit ans, puis fut exilé à cause de sermons pleins d’énergie et de franchise où il défendait l’organisation des Frères Musulmans, fondée par Hasan Al-Bannâ. Il passa 6 mois en prison, où il rédigea des mémoires quotidiennes qu’il publia après sa libération sous le titre de Mudhakkirât Wâ‘idh Asîr, « Mémoires d’un prédicateur prisonnier ». Il donna également des sermons vibrants dans la Mosquée de l’Imâm Ar-Rifâ‘î au Caire. Il participa à diverses organisations et associations islamiques comme l’Associations des Jeunes Musulmans dont il devint le Secrétaire Général pendant des années, l’Association de la Guidance Islamique, l’Association d’Al-Azhar pour l’écriture, la traduction et la publication... Le retour à Dieu Cheikh Ahmed Acharbassi resta impliqué dans ses activités de fatwâ en répondant aux nombreuses questions que les gens lui posaient ou envoyaient, ses activités d’enseignement, de prédication, d’écriture jusqu’à son dernier souffle. Il est étonnant de voir comment le Cheikh a pu mener simultanément toutes ces activités, mais tel est le bienfait du Très-Haut, Il l’accorde à qui Il veut et Il bénit le temps de qui Il veut. Dans ses derniers jours, la maladie l’empêcha de saisir sa plume. Il dicta ainsi des passages de son encyclopédie Asmâ’ Al-Mustafâ (Les noms de l’Élu) à certains de ses étudiants qui lui rendaient visite. Le 14 août 1980, la plume prolifique sécha et l’âme de Cheikh Ahmed Acharbassi répondit à l’appel de notre Seigneur, laissant à la postérité des ouvrages de qualité et l’exemple d’une vie dévouée au service de la vérité. Puisse Dieu le combler de Ses bienfaits et puisse-t-Il déverser Sa Miséricorde sur lui. Suite et fin





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