Algérie

Les dispositions de la charte pour la paix réitérées




Les cadres de l’ex-FIS et l’AIS interdits de candidature Toute la surenchère menée des semaines durant, d’abord, par le chef de l’AIS, Madani Mezrag, et par des cadres du FIS dissous, dont Rabah Kébir, ensuite, sur leurs «droits» à participer à la vie politique du pays, a été anéantie hier. En effet, dans une intervention à la chaîne III de la radio nationale, le directeur général des Libertés publiques et des Affaires juridiques au ministère, M. Saïd Zerrouki, est intervenu sur cet aspect qui tient en haleine et la classe politique et l’opinion nationale. Pour lui, en se référant certainement aux textes portant charte nationale, les personnes qui ont bénéficié des mesures dans le cadre de la réconciliation, sont persona non grata lors des prochaines échéances électorales. En effet, les cadres de l’ex-FIS tout comme les éléments de son bras armé, l’AIS, sont interdits de toute activité politique sous quelque forme, conformément à l’article 26 de l’ordonnance portant mise en œuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale qui exclut de toute activité politique toute personne responsable de l’instrumentalisation de la religion ayant conduit à la tragédie nationale. L’opinion, les victimes du terrorisme ainsi que leurs familles qui étaient outrées par les sorties des anciens du FIS dissous et l’ex-«émir» de l’AIS sont désormais rassurées par cette déclaration d’un fonctionnaire du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locale. Pour rappel, les anciens fissistes avaient annoncé qu’ils avaient entamé des actions pour l’annonce de la création d’un parti portant une autre appellation que celle du FIS pour entreprendre la bataille des prochaines législatives et élections locales. Dans la lancée, M. Zerrouki relèvera toute l’importance que revêtent ces élections pour les partis politiques. Car contrairement à 2002, la participation à la cuvée 2007 risque d’être autrement plus importante. L’orateur ne manquera pas également de souhaiter que cette consultation soit empreinte de fair-play car engageant l’avenir du pays. Sur un autre registre, la même source a indiqué que tous les dispositifs nécessaires pour recueillir les dossiers des candidatures aux élections législatives prévues pour le 17 mai prochain ont été mis en place. «Le ministère de l’Intérieur a mis en place tous les moyens humains et matériels pour accueillir les candidats et leurs représentants au lendemain de la publication du décret présidentiel portant convocation du corps électoral». M. Zerrouki a précisé que «des cellules composées de fonctionnaires maîtrisant le dossier élection sont mises en place au niveau des wilayas», rappelant que «les bureaux sont ouverts tous les jours y compris le jeudi de 9h à 16h30 pour accueillir les partis et les candidats». L’invité de la chaîne III a souligné que «le dépôt des dossiers de candidature se fait par liste puisqu’il s’agit d’un ‘scrutin à liste’», indiquant que «la répartition des sièges est celle qui a prévalu pour 2002» citant en exemple la wilaya d’Adrar qui compte 4 sièges et où il faudrait présenter 1.600 signatures, et celle d’Alger où il faudrait collecter 12.800 vue qu’elle compte 32 sièges. La question sur un éventuel jumelage des législatives avec les locales, cher au FLN, a été abordée au cours de cette émission. Le fonctionnaire du ministère de l’Intérieur relèvera, tout d’abord, la grande difficulté d’organiser ces échéances le même jour, car nécessitant, selon lui, la mobilisation de grands moyens humains et matériels. Enfin, il s’agit de noter que la révision exceptionnelle des listes électorales en prévision des prochaines législatives s’est ouverte hier et sera clôturée le 28 du mois en cours.
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