Algérie

Le temps des aveux !


Le temps des aveux !
Deux responsables politiques, l'un Premier ministre et secrétaire général d'un parti -le Parti national démocratique (RND) au pouvoir - et l'autre également secrétaire général d'un parti dans l'opposition, le Parti des travailleurs (PT), se sont fendus, samedi, de déclarations similaires et à peu près à la même heure dans deux conférences de presse distinctes.
Deux responsables politiques, l'un Premier ministre et secrétaire général d'un parti -le Parti national démocratique (RND) au pouvoir - et l'autre également secrétaire général d'un parti dans l'opposition, le Parti des travailleurs (PT), se sont fendus, samedi, de déclarations similaires et à peu près à la même heure dans deux conférences de presse distinctes.
Ahmed Ouyahia et Louisa Hanoune se sont exprimés à l'issue des travaux du 6e Conseil national du parti pour le premier pour le premier et du Comité central du parti pour le deuxième. Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a fait un aveu de taille : « Le gouvernement a échoué devant les puissances de l'argent ».
Pour Ahmed Ouyahia, l'économie algérienne a pris un mauvais départ au début des années 90. Il vient de reconnaître publiquement que son gouvernement subit le diktat des milieux d'affaires maffieux. Pire, il reconnaît que c'est l'argent de la mafia qui commence à diriger en Algérie. Selon lui, le train a mal démarré en 1990, lorsque l'Algérie a opté pour « l'économie libérale basée sur l'importation qui a pris le dessus sur la production », Des déclarations graves prononcées devant un parterre de journalistes qui renseignent sur les enjeux importants pour le pays et les périls qui menacent la souveraineté nationales.
Louisa Hanoune n'est pas loin d'exprimer le même constat. Elle ne cesse de tirer la sonnette d'alarme contre « les détenteurs de l'argent sale » et le secteur des affaires «parasite» qui ont accédé, selon elle, au Parlement pour former des lobbies qui représentent une menace pour l'Etat algérien. Autre parti politique qui rejoint les constats faits par le RND et le PT : le FFS de Aït Ahmed qui vient de « réoccuper » sa place à la chambre basse du Parlement.
« L'argent sale est parmi les principales menaces de la vie politique en Algérie », estime ce vieux parti de l'opposition qui prévient que « l'intrusion, le renforcement, voire, dans certains cas, la mainmise de l'argent sale sur la vie politique nationale est une des menaces qui pèsent lourdement sur l'édification d'un Etat de droit, l'instauration de la démocratie et la garantie de la souveraineté national ».
On pourra épiloguer longtemps sur ces constats. La réalité est amère et elle est là dans toute na nudité. L'« argent sale », doux euphémisme pour désigne l'argent gagné d'une manière douteuse par des personnes ou des individus qui les investissent dans des sphères non pas économiques mais dans des domaines qui peuvent leur procurer
« pouvoir » et « puissance ». Si l'on croit tous ces hommes et femme politique de premier plan, il y a vraiment péril en la demeure.
Il faut croire qu'il laissent supposer que « l'Algérie est désormais envahie par des maffieux ». Des clans régionaux et des cartels (médicaments, agro-alimentaires, de la fripe etc') se sont introduits dans tous les rouages de l'Etat, dans toutes les institutions et font et défont « les politiques de l'Etat algérien selon leurs caprices ».
Il faut bien le croire, quand le gouvernement trace une « feuille de route » sur les orientations économiques et cadre les activités du commerce par des textes de loi qui sont vite « mis au placard » au moindre « chuchotement » de ces clans ou cartels. Il serait fastidieux d'énumérer les
« reculades » du gouvernement face à l'offensive menée par la « mafia » alliée aux politiques. Ahmed Ouyahia a expliqué la démission de l'Etat devant les groupes de pressions et les puissances d'argent.
L'Etat ne pas combattre frontalement ces « monopoles de la décision » qui font peser une menace réelle sur la cohésion sociale. L'Etat est-il aussi fragile pour ne pas combattre de front ces lobbies, clans et cartels qui ont mis sous leur coupe le pays et pris en otage tout un peuple ' C'est la question que se posent les citoyens.
Ahmed Ouyahia et Louisa Hanoune se sont exprimés à l'issue des travaux du 6e Conseil national du parti pour le premier pour le premier et du Comité central du parti pour le deuxième. Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a fait un aveu de taille : « Le gouvernement a échoué devant les puissances de l'argent ».
Pour Ahmed Ouyahia, l'économie algérienne a pris un mauvais départ au début des années 90. Il vient de reconnaître publiquement que son gouvernement subit le diktat des milieux d'affaires maffieux. Pire, il reconnaît que c'est l'argent de la mafia qui commence à diriger en Algérie. Selon lui, le train a mal démarré en 1990, lorsque l'Algérie a opté pour « l'économie libérale basée sur l'importation qui a pris le dessus sur la production », Des déclarations graves prononcées devant un parterre de journalistes qui renseignent sur les enjeux importants pour le pays et les périls qui menacent la souveraineté nationales.
Louisa Hanoune n'est pas loin d'exprimer le même constat. Elle ne cesse de tirer la sonnette d'alarme contre « les détenteurs de l'argent sale » et le secteur des affaires «parasite» qui ont accédé, selon elle, au Parlement pour former des lobbies qui représentent une menace pour l'Etat algérien. Autre parti politique qui rejoint les constats faits par le RND et le PT : le FFS de Aït Ahmed qui vient de « réoccuper » sa place à la chambre basse du Parlement.
« L'argent sale est parmi les principales menaces de la vie politique en Algérie », estime ce vieux parti de l'opposition qui prévient que « l'intrusion, le renforcement, voire, dans certains cas, la mainmise de l'argent sale sur la vie politique nationale est une des menaces qui pèsent lourdement sur l'édification d'un Etat de droit, l'instauration de la démocratie et la garantie de la souveraineté national ».
On pourra épiloguer longtemps sur ces constats. La réalité est amère et elle est là dans toute na nudité. L'« argent sale », doux euphémisme pour désigne l'argent gagné d'une manière douteuse par des personnes ou des individus qui les investissent dans des sphères non pas économiques mais dans des domaines qui peuvent leur procurer
« pouvoir » et « puissance ». Si l'on croit tous ces hommes et femme politique de premier plan, il y a vraiment péril en la demeure.
Il faut croire qu'il laissent supposer que « l'Algérie est désormais envahie par des maffieux ». Des clans régionaux et des cartels (médicaments, agro-alimentaires, de la fripe etc') se sont introduits dans tous les rouages de l'Etat, dans toutes les institutions et font et défont « les politiques de l'Etat algérien selon leurs caprices ».
Il faut bien le croire, quand le gouvernement trace une « feuille de route » sur les orientations économiques et cadre les activités du commerce par des textes de loi qui sont vite « mis au placard » au moindre « chuchotement » de ces clans ou cartels. Il serait fastidieux d'énumérer les
« reculades » du gouvernement face à l'offensive menée par la « mafia » alliée aux politiques. Ahmed Ouyahia a expliqué la démission de l'Etat devant les groupes de pressions et les puissances d'argent.
L'Etat ne pas combattre frontalement ces « monopoles de la décision » qui font peser une menace réelle sur la cohésion sociale. L'Etat est-il aussi fragile pour ne pas combattre de front ces lobbies, clans et cartels qui ont mis sous leur coupe le pays et pris en otage tout un peuple ' C'est la question que se posent les citoyens.


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