Le souk dans une cabine de presse

Le problème des chaises s’est, une nouvelle fois, posé. Les différents appels des uns et des autres sont restes lettre morte. Les responsables de la jeunesse et des sports, qui ont pourtant promis de prendre en charge un tel volet, n’ont rien fait. Le laisser-aller des «gérants» du stade a atteint son paroxysme, mardi, lors de la confrontation ESS-OBeja (rentrant dans le cadre de la demi-finale retour de la coupe de l’UNAF des vainqueurs de coupe). Pour l’illustration, trois envoyés spéciaux de radios tunisiennes étaient obligés de commenter le match à partir de cette cabine, transformée par les nombreux intrus en souk. Déchargés de l’organisation de la rencontre, les «gérants» de l’institution publique, qui sont pourtant payés pour leur travail,  n’ont pas jugé utile d’affecter un agent à cet espace pour le moins pitoyable. Au moment où la cabine du Complexe Messaoud Zougar, d’El Eulma, se dote du wifi, celle du 8 Mai 1945, qui est pourtant témoin depuis de longues années des grandes compétitions internationales organisées en ces lieux, patauge dans de faux problèmes.