Algérie

Le séminaire sur la prise en charge du diabète a débuté hier



L’«acte de naissance» de l’EHU d’Oran C’est un véritable événement médical qu’a accueilli Oran, hier. La vedette, en quelque sorte, a été ravie aux journées de prise en charge du diabète, non pas que l’événement ne méritait pas d’être souligné. En effet, l’on a assisté, hier, à l’acte de naissance de manière palpa-ble de l’Etablissement hospitalo-universitaire d’Oran qui a abrité un congrès dont il a la vocation primaire. La communauté des professeurs, docents, maîtres-assistants et autres médecins avait rendez-vous pour des journées de formation par excellence. Le pari pris par le Pr. Belhadj et son comité organisateur, en dehors des appréciations qui peuvent être faites sur ces journées, est gagné dans la mesure où même le ministre, venu inaugurer ces journées, a mis l’accent sur la nécessité de mettre, au plus vite, ce «géant» en marche. L’argent est là, le matériel aussi, il est donc inadmissible que cette léthargie qui frappe cet édifice continue. Certes, les entraves existent, logiques pour certaines d’entre elles, comme l’a relevé M. Amar Tou qui a noté qu’il est difficile de gérer cet hôpital qui est à l’état de projet mais qui, paradoxalement, est opérationnel à travers certains services. Par ailleurs, le ministre de la Santé a annoncé l’ouverture à grande échelle d’une Maison du diabète pour chaque wilaya et l’institution d’une structure similaire au niveau de chaque daïra, à titre exceptionnel pour les wilayas du sud, compte tenu de l’éloignement. Amar Tou, qui a donné le ton à cette journée, a mis en exergue les moyens déployés par le ministère de la Santé en matière de lutte contre cette maladie, à savoir la Maison du diabète qui assurera, outre le traitement, le contrôle trimestriel des patients pour suivre l’évolution de cette maladie, à l’intérieur des structures hospitalières. Une lutte, est-il utile de le préciser, menée à titre préventif contre cette maladie à la fois vicieuse, insidieuse et qui touche toutes les populations, tous les âges des deux sexes, comme l’a signalé le membre du gouvernement dans son allocution d’ouverture avant d’inviter les spécialistes à s’en... débarrasser. Amar Tou a de même révélé à l’assistance, fort nombreuse du reste, constituée de membres du comité d’organisation, de ceux du comité national de diabétologie, de professeurs algériens mais aussi de spécialistes marocains, tunisiens et français, des membres du conseil scientifique et chef de service de l’EHU et de représentants de laboratoires pharmaceutiques, le montant alloué par son département, dans le cadre du programme triennal 2006-2009 de lutte contre le diabète. Ce montant, déclare-t-il, s’élève à 21 milliards de DA. Le ministre a aussi souligné que les budgets de prise en charge existent. Il a cependant reconnu que la mise en œuvre de ce programme triennal n’est pas totale. Il faut dire que cette journée sur la prise en charge du diabétique a été l’occasion pour des spécialistes de connaître les résultats de l’opération de dépistage en Algérie et, partant, d’identifier le maximum de diabétiques et de pré-diabétiques en Algérie. Selon les résultats préliminaires de la campagne de dépistage du diabète, de l’hypertension artérielle et de l’obésité, faites par le docteur Nadir Aziou, du ministère de la Santé, le taux de prévalence de type 1 est de 8,9% en moyenne (c’est-à-dire pour une population de 30 ans et plus) et de 5% pour la population de type (moins de 30 ans). Mettant à profit sa présence à Oran, le ministre a visité l’EHU où il s’est enquis de l’état d’avancement des services en montage dont ceux de l’ORL, de la maxillo-faciale, la chirurgie générale, la médecine de travail, la médecine préventive, la rééducation fonctionnelle et la gastro-entérite. Le ministre devait, par ailleurs, se rendre au CHUO ainsi qu’à Misserghin où il devait visiter le centre anti-cancéreux qui sera livré au mois de mai, indique une source responsable. Asma G. & Safi Z.



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