Algérie

Le HCI appelle à la prise en charge des jeunes




« La marginalisation expose la jeunesse à toutes les tentations » La marginalisation expose la jeunesse algérienne à des tentations en tout genre, déclare le président du Haut Conseil Islamique (HCI), cheikh Bouamrane. Dans son allocution à l?ouverture, hier à Alger, des travaux du colloque international sur « La jeunesse entre authenticité et modernité », le président du HCI a appelé à une prise en charge effective de cette frange de la société. La première mesure à prendre dans ce sens est, selon lui, la révision des méthodes de la formation, notamment dans le secteur de l?éducation. Cheikh Bouamrane appelle les autorités à revoir les méthodes de formation dans le secteur de l?éducation « qui reposent souvent sur les procédés de mémorisation en négligeant l?analyse et la critique ». « Il faut aussi accorder plus d?importance aux cadres et aux jeunes dont le niveau d?instruction est limité. Comme il faut aussi vaincre la pauvreté en ?uvrant à réaliser la justice sociale », insiste-t-il. L?exclusion des jeunes qui, souligne-t-il, font face à des problèmes de différentes dimensions « les pousse à perdre confiance et à ne pas s?intéresser aux questions du pays ». Ces problèmes, enchaîne-t-il, ouvrent la voie à des parties suspectes de tenter les jeunes financièrement. « C?est ce qui les incite à se convertir au christianisme ou les pousse à l?émigration clandestine à la recherche d?une vie plus décente », explique-t-il. De leur côté, les participants à ce colloque, dont des chercheurs et des universitaires venus des pays arabes, ont mis l?accent sur la nécessité de permettre aux jeunes de contribuer efficacement aux plans de développement durable. La résolution des problèmes de la jeunesse doit passer, indique le chercheur universitaire algérien, Si Mohamed Malek, par la mise en place d?une véritable politique de suivi axée sur une communication efficace. « Cette politique doit être crédible et réaliste et elle devra reposer sur un système d?identification des exigences de la jeunesse », recommande-t-il. Cette démarche doit commencer, explique-t-il, par l?établissement de listes des jeunes sans emploi âgés entre 16 et 30 ans au niveau des communes à l?effet de déceler les jeunes talents pour mieux les orienter et les répartir selon les opportunités de travail dans les pays arabes. Ce colloque, dont les travaux se dérouleront sur trois jours, verra la participation des professeurs et chercheurs venus de la Syrie, du Maroc et de France. Les participants vont débattre de plusieurs thèmes relatifs à la jeunesse et à ses préoccupations en matière d?éducation, d?économie et de santé.





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