Le gaspillage en Algérie est un enjeu majeur, touchant divers secteurs, y compris l’éducation. Bien que les données spécifiques sur le gaspillage de tables et chaises d’écoles soient rares, des témoignages et des parallèles avec d’autres formes de gaspillage permettent de dresser un tableau préoccupant. Voici un aperçu basé sur des faits vérifiés.
Contexte du gaspillage en Algérie
En Algérie, la gestion des déchets pose un défi structurel. Selon une étude de 2024 du Centre de recherche économique (CREAD), environ 30 % des aliments sont jetés, reflétant une culture de surconsommation malgré l’inflation. Par ailleurs, le pays produit annuellement 34 millions de tonnes de déchets, un chiffre qui pourrait atteindre 70 à 75 millions de tonnes d’ici 2035 en raison de l’urbanisation rapide. Ce problème s’étend au-delà des déchets alimentaires pour inclure des biens matériels, comme le mobilier scolaire, souvent mal géré en l’absence de systèmes de recyclage efficaces.
Le cas des tables et chaises d’écoles
Aucun rapport officiel récent ne documente précisément le gaspillage de tables et chaises d’écoles en Algérie. Cependant, des observations anecdotiques et des parallèles internationaux, comme le cas de Villecresnes en France où des chaises scolaires ont été jetées alors qu’elles étaient potentiellement réutilisables, suggèrent des pratiques similaires. En Algérie, les établissements scolaires dépendent souvent de dotations publiques pour leur mobilier. Ces tables et chaises, parfois de qualité médiocre ou mal entretenues, sont fréquemment remplacées sans plan de réemploi ou de recyclage.
Causes principales
Mauvaise gestion des ressources : Les écoles peuvent commander de nouveaux meubles sans évaluer l’état des anciens, conduisant à leur mise au rebut prématurée.
Manque de maintenance : Les équipements endommagés ne sont pas réparés, car il est souvent plus simple de les remplacer.
Absence de structures de réemploi : Contrairement à certains pays où des ressourceries récupèrent le mobilier usagé, l’Algérie manque d’infrastructures similaires.
Faible sensibilisation : Bien que des campagnes anti-gaspillage alimentaire existent, comme dans les cantines universitaires, aucune initiative notable ne cible le mobilier scolaire.
Conséquences
Le gaspillage de tables et chaises d’écoles contribue à l’encombrement des décharges et à la dégradation environnementale. À Tlemcen, par exemple, des municipalités font face à une crise de gestion des déchets, aggravée par l’absence de tri et de recyclage. De plus, ce gaspillage représente une perte économique, alors que ces ressources pourraient bénéficier à d’autres écoles ou associations.
Solutions proposées
Programmes de réemploi : Inspirons-nous d’initiatives comme celle d’un camp de réfugiés en Algérie, où des déchets plastiques sont recyclés en meubles scolaires. Des partenariats avec des associations pourraient redistribuer le mobilier encore utilisable.
Réparation et maintenance : Former le personnel ou collaborer avec des artisans locaux pour réparer les tables et chaises.
Achats durables : Privilégier des meubles de meilleure qualité, plus résistants, comme recommandé par des experts en design durable.
Sensibilisation : Lancer des campagnes nationales, similaires à celles contre le gaspillage alimentaire, pour promouvoir le recyclage du mobilier scolaire.
Conclusion
Le gaspillage des tables et chaises d’écoles en Algérie, bien que peu documenté, reflète des failles dans la gestion des ressources publiques. En adoptant des pratiques de réemploi, de réparation et de sensibilisation, le pays pourrait réduire ce problème tout en favorisant une économie circulaire. Des efforts concertés entre les écoles, les autorités et la société civile sont essentiels pour transformer ce gaspillage en opportunité.
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Posté par : frankfurter