Algérie

Le CNES paralyse l’USTO


Grève de 6 jours en perspective en février Comme appréhendé, le CNES a paralysé hier l’Université des sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf -USTO-, et appelé à une grève de 6 jours pour le mois de février prochain. Mettant à exécution sa me-nace, le CNES a organisé hier une journée de protestation. Cette action vient en réponse à l’appel lancé par la coordination nationale, en soutien aux professeurs de Bejaia poursuivis en justice. Ainsi, les cours ont été de façon quasi-générale boycottés en raison de l’adhésion massive des enseignants. Selon le coordinateur du bureau de wilaya, l’appel a rencontré un écho favorable parmi les personnels enseignants dont de nombreux non structurés dans les rangs du CNES.Cette même source assure que le mouvement est destiné à soutenir les deux professeurs, Aïssat Kamal et Arabi Mohand, que l’université de Bejaia a estés en justice suite au débrayage du 13 mai de l’année passée. L’intervenant rappelle que le nombre total de professeurs ayant reçu des convocations à Bejaia s’élève à 7 dont 5 délégués de la coordination auxquels s’ajoute le professeur Bessila Khaled également poursuivi en justice dans la wilaya de Constantine, depuis le 29 mai de l’année écoulée. S’exprimant au nom de son organisation, l’intervenant a estimé que ces poursuites sont anticonstitutionnelles et rappelle que la loi fondamentale du pays consacre le droit de grève. Pour ces considérations, il réclame, d’une part, le retrait des plaintes déposées par les deux institutions universitaires et la cessation des poursuites judiciaires engagées contre les 7 professeurs. D’autre part, ce même intervenant déclare que la coordination nationale a décidé d’observer une journée de grève dès le début février et que ce débrayage sera relayé par un autre de deux jours qui coïncidera avec la deuxième semaine du même mois. Il est également prévu l’organisation d’un troisième débrayage de 3 jours au cours de la 3e semaine du mois considéré. Cette démarche, assure le coordinateur du bureau de wilaya du CNES, a pour finalité la réactivation du statut particulier du professeur de l’Enseignement supérieur qui demeure suspendu en dépit des promesses du ministère de tutelle et les rencontres avec les délégués du CNES. A cette occasion, cet interlocuteur est revenu sur le retrait de confiance de l’ancien coordinateur national accusé de complaisance avec le ministère de l’Enseignement supérieur et assuré que la Coordination dispose actuellement de la preuve de l’implication du coordinateur national, contenue dans le dossier présenté par le ministère à la Justice -des documents provenant du conseil de discipline avant même sa tenue qui n’est intervenue que plus tard et sur instruction du coordinateur décrié. Maintenant le cap, l’intervenant poursuit que les enseignants sont décidés à démettre le coordinateur national pour s’être laissé manipuler par certains individus. Pour terminer, on apprend qu’une rencontre est programmée pour le 25 janvier à Alger et que le sort du Conseil national convoqué fin mars par le responsable déchu sera décidé à cette occasion. G. Redouane


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)