Algérie

La salle de cinéma Marhaba d’Oran


L’ex-Escurial, un trésor à l’abandon Près de Madrid, la capitale espagnole, l’Escurial désigne un palais qui abrite une riche bibliothèque et de splendides tapisseries réalisées par le peintre et dessinateur célèbre Francisco de Goya.. A Oran, c’est un cinéma en plein centre- ville qui porte ce nom hispanique. La salle de cinéma que les autorités coloniales avaient ainsi baptisée, a incontestablement moins de trésors à cacher mais beaucoup de détresse à dévoiler. A l’avènement de l’indépendance, ce cinéma a été rebaptisé du nom très hospitalier de «Marhaba». C’est la seule salle de spectacles qui se trouve sur la rue Emir Abdelkader, au numéro 27 précisément. Elle est située entre une boutique d’habillement spécialisée dans les trousseaux de mariées et un commerce d’optique. Du cinéma qui avait connu, à une certaine époque, ses heures de gloire, il ne reste plus qu’un édifice de quatre étages à l’aspect rébarbatif, apparemment abandonné, qui a perdu au fil du temps beaucoup de sa superbe d’antan. Sa fière allure, une particularité que l’on retrouve à travers tous les grands cinémas du centre-ville, est aujourd’hui éclipsée par un immeuble voisin de plusieurs étages en construction, une sorte de minaret pentagonal érigé sur les ruines d’un café et dont les travaux ne semblent guère avancer. Vu de l’extérieur, l’édifice qui abritait jadis un espace de divertissement pour des générations de cinéphiles oranais, a pris l’aspect sale et austère d’un monument aux morts qu’on aurait négligé. Depuis longtemps, les portes du cinéma sont closes et n’accueillent plus que des visiteurs noctambules éméchés qui viennent soulager leurs vessies sur le marbre crasseux du seuil des portes ou y vomir leur trop plein d’alcool. Par manque d’entretien périodique, la façade de l’immeuble s’est défraîchie et les revêtements de peinture se sont desquamés. Les balcons et les corniches des étages portent les stigmates des intempéries et de la négligence. D’importantes fissures laissent entrevoir leur ferrure rouillée et des fragments lâches de béton qui risquent de mettre en danger la vie des passants. L’enseigne lumineuse en plexiglas rouge qui divise horizontalement la façade en forme de vaste écran ne scintille plus, l’autre, verticale sur un côté de l’édifice, a perdu ses lettres depuis des lustres. A travers les portes coulissantes et cadenassées qui protègent une vitrine crasseuse, on peut apercevoir un hall poussiéreux, où trône une chaise métallique rouillée, et dont le plafond largement éventré laisse entrevoir des poutres en bois vermoulu. Les présentoirs au velours cramoisi, qui jadis exposaient les images qui faisaient la promotion des films programmés, ont disparu. C’est le seul édifice dans le voisinage qui n’a pas connu d’opération de restauration et qui, aujourd’hui, apparaît comme une verrue dans une artère où tous les édifices connaissent une métamorphose bienfaisante et revalorisante. La quasi-totalité des boutiques voisines, bousculées par les exigences nouvelles de l’économie de marché, ont cédé à la fièvre d’embellissement de leur intérieur et de leur devanture. Cette situation fait sortir les gérants des commerces mitoyens de leurs gonds, offusqués par l’état de délaissement d’un tel édifice. «Un trésor à l’abandon qui pourrait générer tant de ressources s’il était bien pris en charge «, lancera H.F, un commerçant en équipements électroménagers, âgé de quatre-vingts ans. Et de rappeler tous les agréables souvenirs passés en famille dans cette salle autrefois spécialisée dans la projection de films égyptiens ou hindous. Il y a quelques années, l’immeuble en état de délabrement avancé a pourtant abrité des services communaux, notamment le siège de l’Association culturelle de la ville d’Oran (ACVO) et le Commissariat chargé des festivités du 11è centenaire de la ville. A l’APC, on annonce qu’une opération de réhabilitation de la salle est en cours. Le dossier serait bien ficelé et sur les bureaux de la Wilaya. La salle de spectacles, une fois restaurée, devra servir, selon les souhaits du président de l’APC, de cinéma et de théâtre pour enfants. Une nouvelle qui va, certainement, mettre du baume au cœur de certains cinéphiles nostalgiques.
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05/12/2017 - 364251

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