Algérie

La majorité des familles ne s’acquittent pas de cet impôt



La taxe sur les mariages ignorée ? Plusieurs taxes instituées par la législation algérienne ne connaissent pas leur chemin vers le Trésor public, parfois par ignorance, mais bien souvent par absence d’outils de rigueur dans l’application de ces taxes. Parmi ces dernières, la taxe sur les mariages que peu de gens connaissent. Depuis plusieurs années, les communes ne perçoivent plus les droits de fête, notamment, la taxe sur le mariage dont le montant est estimée à 1.500 DA par couple et destinée à renforcer la caisse de la commune compétente. Cette somme aussi modeste qu’elle le paraît, peut constituer une source de recette conséquente, lorsqu’on sait que les services de l’état civil de la commune d’Oran, à titre d’exemple, enregistre annuellement pendant la période de l’été, une moyenne de 100 mariages par jour. Ces recettes doivent profiter au bureau des aides sociales, qui a pour charge d’assurer plusieurs activités en faveur des familles nécessiteuses et des personnes démunies et d’autres cas sociaux. Selon un responsable de la commune d’Oran, le dysfonctionnement imputé à l’application de cette taxe, est justifié par le manque d’informations et surtout de communication destinée au grand public, ajoutant, qu’il existe tout de même des familles qui s’acquittent de cette taxe. Pour l’année 2007, le recouvrement de cette taxe n’a pas dépassé les 20 mille dinars, apprend-on. Amel S.


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