La Fondation Boudiaf rend hommage à Abderrahmane Mahmoudi

Deux hommes, un seul amour: l’Algérie Après avoir célébré la Journée nationale du chahid, la Fondation Mohamed Boudiaf vient de rendre, à son tour, un hommage appuyé au journaliste- écrivain,  Abderrahmane Mahmoudi, décédé mercredi dernier des suites d’une longue maladie. On peut lire, ainsi, dans un communiqué transmis à notre rédaction que «l’Algérie vient de perdre un grand homme en la personne de Abderrahmane Mahmoudi». «Journaliste et éditorialiste, feu Mahmoudi, qui était entièrement acquis aux idéaux de justice et de liberté, a marqué de son empreinte l’histoire de la presse algérienne. Ardent défenseur des causes justes, le défunt journaliste utilisait sa plume pour combattre ceux qui ne portaient pas l’Algérie dans leur cœur. Il était et restera, pour les générations futures, un véritable exemple à suivre. De son amour au journalisme d’investigation, Abderrahmane Mahmoudi avait réussi à dégager une nouvelle manière d’informer, qui le place, aujourd’hui, au rang des grands. L’histoire retiendra, qu’au lendemain du retour de feu Mohamed Boudiaf dans son pays, Abderrahmane Mahmoudi avait réussi un coup de maître en mettant à nu les pratiques de certains fossoyeurs de la nation», y écrit-on encore en rappelant que «l’affaire des faux moudjahidin ou encore celle des magistrats faussaires, publiées dans les colonnes de son propre journal, lui avaient valu un emprisonnement arbitraire». Le communiqué ajoute à ce propos que c’est feu Mohamed Boudiaf, alors président du Haut comité de l’Etat, qui avait «immédiatement ordonné sa libération, tout en prenant soin de limoger son ministre de la Justice». «Une réaction qui témoigne, d’ailleurs, de l’attachement inaltérable des deux hommes à la liberté d’agir et de penser. Le journaliste s’est éteint, mais ses écrits et ses œuvres resteront pour l’éternité», conclut le communiqué de la Fondation Mohamed Boudiaf.