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La culture au c'ur du partenariat entre Alger et Paris


La culture au c'ur du partenariat entre Alger et Paris
Un accord sur la culture va compléter la convention de partenariat entre Alger et Paris, a annoncé Anne Hidalgo, mercredi après midi à la faveur du bel et émouvant hommage rendu à Assia Djebar, décédée il y a un an, par sa municipalité mercredi après midi (sur lequel nous reviendrons dans une prochaine édition) .Paris / De notre bureauQualifiant de « réussite » la visite qu'elle a effectuée à Alger dimanche et lundi à l'invitation de son homologue Abdelkader Zoukh, Anne Hidalgo, Maire de Paris a souligné que « dans ce partenariat nous avons décidé de travailler sur la façon de donner plus de place à une scène musicale algéroise en train d'émerger et que nous avons besoin ici de connaître, au cinéma », proposant que la salle Louxor (située dans le XVIIIème arrondissement de la capitale française) , « lieu mythique de la relation franco algérienne » soit un point d'appui. « Réveiller la nuit à Alger »« Je reviens d'Alger, un voyage rapide mais un moment merveilleux où j'ai pu rencontrer les plus hautes autorités, entendu des récits sur la façon dont l'Algérie est sortie des années noires, comment l'Algérie a résisté et s'est redressée. C'est un message qui nous sert. La culture, les femmes, l'éducation sont les éléments de ce redressement. Alger est une ville en transformation », a souligné la Maire de Paris. « A Alger, il m'a été dit y compris par les jeunes que j'ai rencontrés au CCF : 'il faut nous aider à réveiller la nuit à Alger' ». « C'est un message concret et symbolique qui traduit la volonté des Algériens de tourner la page de la décennie noire, la volonté d'ouverture ». Un lieu culturel de Paris dédié à Assia Djebar « J'aimerai que le nom de Assia Djebar soit gravé dans l'histoire de Paris, un lieu lui sera dédié ».« Je remercie Assia Djebar de nous réunir » a souligné la Maire de Paris, en référence aux tentations de repli d'une partie de la société française et d'exclusion des étrangers. « Les identités multiples me touchent, moi qui suis née en Andalousi e », affirme Anne Hidalgo et, évoquant un entretien avec l'intellectuel George Semprun qui lui avait dit « on peut penser dans deux langues et être un »., elle souligne qu' « on voudrait nous amener à des schémas manichéens ». « Nous avons besoin d'Assia Djebar, de ce message d'universalité, de la façon dont elle l'a exprimé. Elle parle à tous ceux qui sont dans cette culture méditerranéenne, elle parle à des enfants qui n'arrivent pas à trouver dans les multiples éléments de leur identité ce qui fait sens. Cette personnalité peut aider dans cette quête de sens C'est un message qu'on peut inscrire dans la proximité. ».


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