Algérie

L’ex-président du WA Tlemcen, Yahla Abdelkrim


«La situation de non-droit doit cesser» L’ex président du Widad de Tlemcen, M. Abdelkrim Yahla, revient à la charge et dans une longue conférence de presse. Il estime que le WAT vit depuis plus de deux ans dans une situation de non-droit et exige la tenue d’une assemblée générale pour libérer le club des prédateurs qui gravitent autour de lui, se servent et n’apportent aucune aide. Revenant sur les conditions dans lesquelles il a pris en main le club phare des «Zianides», M. Yahla dira : «En 2004, je me suis porté candidat mais ayant subi de fortes pressions et j’ai dû perdre par 64 voix contre 68 à la faveur de M. Bensfia». Il juge que les membres de l’A.G. ne répondaient pas aux critères fixés par la loi 91/31 et les statuts du WAT. Ce n’est qu’en 2005, et après la démission de M. Bensfia, qu’il a été élu, à l’unanimité, président du WAT où il a trouvé le club dans un état précaire, une équipe complètement désorganisée et une dette cumulée de plus de 08 milliards de centimes. «J’ai dû gérer le club qu’avec l’apport des sponsors privés et ce n’est qu’au mois de janvier 2006, qu’on a bénéficié d’une subvention de la wilaya pour permettre au club de recruter de nouveaux joueurs», dira-t-il avant d’ajouter :»Le WAT a été toujours géré d’une manière trouble». Durant la deuxième année à la tête du WAT, M. Yahla estime qu’il a été confronté aux même problèmes et fait face au travail de sape de groupuscules gravitant autour du club, rendant sa tâche difficile. «Devant cette situation du club, le wali de Tlemcen était intervenu durant le mercato 2006-2007 pour mettre l’argent public au service du club soit 1,6 milliard de centimes, ce qui nous a permis de recruter Gaouaoui, Boujakji, Benyamina, Bettouaf et Boumaga, avant de prendre la décision de renforcer le comité directeur par d’autres personnes non élues par l’AG et cela en passant outre l’avis des membres de l’AG. M. Yahla considère que «cette façon d’agir représente une entorse à la loi et la réglementation en vigueur notamment l’article 14 de la loi 90/31 qui stipule que les organes du club sont élus et renouvelés selon les procédés démocratiques et selon les échéances fixées dans les statuts. De même que l’article 15 de la même loi, interdit à toute personne physique ou morale de s’ingérer dans le fonctionnement de l’association». La démission «A la fin de la saison, j’ai réuni le comité directeur élargi pour faire un bilan moral, financier et dégager des perspectives pour la future saison. A ma surprise générale, certains membres m’ont fait savoir qu’il fallait céder ma place afin que le WAT puisse bénéficier des subventions conséquentes de l’autorité publique». M. Yahla a jugé utile de déposer sa démission afin de ne pas prendre en otage le club entre la légalité et «les subventions conditionnées» et afin de permettre aux futurs responsables du club d’avoir assez de temps pour préparer l’équipe. «Ma démission s’inscrit dans cette optique» tout en pensant que la DJS allait organiser une AG élective mais au lieu d’organiser l’A.G., un intérimaire a été désigné à la tête du WAT et cet intérimaire continue de gérer le WAT depuis plus de deux ans malgré les différentes correspondances adressées à la DJS et à l’actuel intérimaire le sommant d’organiser l’AG. «J’ai compris que j’étais victime d’un complot par des manœuvres de personnes. Et, l’autorité publique, censée veiller à l’application des lois et règlement n’ont pas bougé à cette situation unique dans le football algérien». L’ex président du WAT estime qu’il est resté à l’écart pour ne pas perturber l’équipe mais aujourd’hui ces personnes ont rétrogradé le club. Il revient à la charge en jugeant «qu’il est dans ses droits d’exiger la tenue de l’AG et de demander aux responsables actuels de rendre la souveraineté aux membres de l’AG conformément à l’article 22 qui stipule que l’AG est l’organe souverain de l’association». M. Yahla Abdelkrim s’insurge contre cette situation de non-droit et demande «qu’on rende le club à la ville car il n’est la propriété de personne et qu’on ouvre les portes aux candidats potentiels et personnellement je ne suis pas candidat. L’autorité publique est là pour aider le club qui reste un patrimoine de toute la région pas uniquement en dégageant des subventions conséquentes mais aussi créer un consensus entre les différents groupuscules qui gravitent autour du club et enfin en étant là pour réprimer tout dépassement et entorse à la loi». En conclusion, M. Yahla Abdelkrim a reconnu les efforts financiers alloués par le wali de Tlemcen mais s’interroge pour quels résultats et là est la question. Il estime que certaines personnes gravitant autour du club fournissent de fausses informations au wali et lui dressent un faux tableau de la réelle situation du club et des dessous qui minent le WAT depuis longtemps. L’ex président du WAT, en convoquant cette conférence de presse, demande la tenue de l’AG pour que l’équipe reparte sur des bases saines d’autant plus que le cycle olympique arrive à son tenue et tous les clubs du monde doivent organiser leur A.G élective». Il s’étonne que le WAT reste l’unique club à n’avoir pas organisé son A.G. malgré les directives de la tutelle et c’est pour cela que le WAT vit une situation de non-droit». B. Soufi
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