Algérie

«L'armée a mis hors d'état de nuire un groupe armé», selon le porte-parole du MAE




«L'armée a mis hors d'état de nuire un groupe armé», selon le porte-parole du MAE
Par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, le gouvernement Syrien a démenti les informations faisant l'objet de massacre à Treimsa. «L'armée syrienne a mis hors d'état de nuire un groupe armé après un violent accrochage entre les deux parties», a précisé M. Makdissi, lors d'une conférence de presse.
Au cours de son intervention, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a ajouté que les militaires syriens n'ont pas utilisé les avions et les armes lourdes, apportant un démenti catégorique à certaines informations médiatiques à ce sujet. Djihad Makdissi, a affirmé que les combats dans cette ville étaient le résultat d'une opération militaire visant des insurgés armés et pas le massacre de civils. Selon lui, aucune arme lourde n'a été employée jeudi dernier. «Ce qui s'est passé n'est pas une attaque contre des civils» et «tout ce qu'on a dit sur l'usage d'armes lourdes est sans fondement», a-t-il martelé. «37 individus armés ont été abattus et deux civils ont trouvé la mort au cours de ces combats», a ajouté M. Djihad. Ce dernier a également déclaré que l'armée syrienne a également subi des pertes dans cet accrochage. Répondant à une question des journalistes au sujet de la condamnation de M. Kofi Annan, le porte-parole a indiqué qu'il regrettait des déclarations précipitées de l'émissaire des Nations unis. Auparavant, M. Annan a adressé au gouvernement syrien un courrier par lequel il s'est dit bouleversé et horrifié de ces massacres. Des membres de la Mission de supervision des Nations unies en Syrie (Misnus) se trouvent depuis samedi à Treimsa pour enquêter sur ces violences. Les observateurs ont notamment vu des flaques de sang dans des maisons, ainsi que des débris de munitions tirées (balles, obus de mortier et obus d'artillerie). Alors que le général norvégien Robert Mood, patron de la Misnus, avait déjà indiqué vendredi que les observateurs avaient vu l'armée syrienne utiliser des armes lourdes et des hélicoptères d'attaque, la Misnus a précisé plus tard que les frappes avaient semblé viser les domiciles de mutins et d'opposants. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) et les comités locaux de coordination, au moins 150 personnes ont été tuées. Pour l'heure, ce bilan n'a pu être vérifié de source indépendante en raison des restrictions de déplacement imposées à la presse par le régime de Damas. Si des dizaines de corps ont déjà été inhumés, d'autres sont difficiles à identifier étant donné qu'ils ont été gravement brûlés. Les opposants syriens pensent que le bilan devrait augmenter car des centaines d'habitants sont encore portés disparus. Certains résidents pensent que plusieurs corps se trouvent dans des champs voisins ou dans les eaux du fleuve.





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