Algérie

Insuffisances et défaillances relevées dans plusieurs établissements scolaires



Insuffisances et défaillances relevées dans plusieurs établissements scolaires
Alors que des milliards de dinars ont été alloués au secteur de l'éducation de la wilaya de Blida pour offrir une meilleure prise en charge aux élèves, la majorité des établissements scolaires de la wilaya accuse des insuffisances et des défaillances.Dans son rapport, la commission de l'éducation, de l'enseignement supérieur et de la formation professionnelle de l'APW, qui s'est contentée d'inspecter timidement les établissements du deuxième palier de l'éducation nationale, arrive en effet à relever des insuffisances dans les 59 CEM visités de la partie est de la wilaya. La commission, pour laquelle le verre d'eau est à moitié plein, fait état dans son rapport : "50% de l'état des toits des CEM sont bon." Mais paradoxalement, elle préconise qu'il y a nécessité de mettre en place un plan pour réhabiliter les toits en mauvais état et préserver ceux qui sont en bon état des aléas du climat. Ce même rapport note également une défaillance en matière d'éclairage dans les classes. Les statistiques montrent que l'éclairage dans les classes est bon dans 92,30% de CEM. "Il faut faire plus d'effort et débourser de l'argent pour le bien des élèves et des enseignants", préconise la commission dans sa note d'observation. Mais la réalité de la situation des établissements scolaires dans la wilaya de Blida est plus critique. Les écoles primaires dont la gestion relève des APC offrent une image hideuse. Des milliards débloqués pour la restauration des établissements scolaires qui entrent dans le patrimoine national sont partis en fumée. Le cas du lycée Ibn Rochd à Blida est édifiant. Cet édifice a bénéficié d'une opération de réhabilitation qui a duré plus de trois années. Résultat : les travaux apportés sur la structure ont plutôt défiguré et dénaturé le lycée de son plan architectural initial. Trois années après sa restauration, le lycée se dégrade et menace ruine. L'école Ibn Badis à Boufarik, un autre établissement qui a bénéficié d'une enveloppe conséquente pour sa réhabilitation, dans le cadre de la préservation des monuments nationaux, a lui aussi subi un massacre. La moindre chute de pluie empêche les élèves d'accéder à l'école, car l'eau stagne dans la cour, en plus des infiltrations des eaux pluviales dans les classes. Les exemples sont multiples dans d'autres établissements scolaires, dans d'autres communes de la wilaya de Blida.K. FAWZI


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