Algérie

Ingénieurs et techniciens chômeurs : Les agriculteurs recrutent, l'Etat paye


Le dispositif de promotion de l'emploi, lancé au mois de juin dernier, a été étendu au secteur agricole. Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaissa, a annoncé l'application de ce dispositif dans le secteur après l'aval du gouvernement.

L'insertion professionnelle sera, grâce à ce dispositif, facilitée aux universitaires et aux techniciens. Les exploitants agricoles et les éleveurs vont bénéficier d'une main d'oeuvre qualifiée en matière de techniciens et ingénieurs sans avoir à payer les salaires du personnel recruté pendant un an. C'est l'Etat, en effet, qui prendra en charge la rémunération de ces employés durant une année d'activité. Les employeurs ne commenceront à payer les salaires qu'à partir de la 2ème année. Ce nouveau dispositif concerne les demandeurs d'emploi inscrits au niveau des agences locales de l'emploi réparties sur de nombreuses communes du pays. Trois catégories de jeunes sont éligibles à ce dispositif : les titulaires de diplômes universitaires, les jeunes justifiant d'un niveau secondaire ou titulaires de diplômes des centres de formation professionnelle et enfin ceux sans qualification ni formation. Il s'agit d'un «contrat d'insertion des diplômés» pour la première catégorie, d'un «contrat d'insertion professionnelle» pour la deuxième et d'un «contrat formation-insertion» pour la troisième catégorie.

Ce dispositif, inscrit dans le cadre de la stratégie globale de lutte contre le chômage et la promotion de l'emploi, est destiné en priorité aux communes qui comptent un grand nombre de chômeurs et celles situées dans les régions éloignées.

Le but est de permettre au plus grand nombre de jeunes de bénéficier du soutien à l'emploi. Le renforcement du secteur avec une main d'oeuvre qualifiée serait-il un facteur de développement du secteur ? Le ministre de l'Agriculture, intervenant lors de la rencontre, samedi, avec des cadres de la Banque d'agriculture et du développement rural (BADR) consacrée à l'examen du financement des branches du secteur agricole à travers des crédits sans intérêts «Errafik», a insisté sur la nécessaire mobilisation de toutes les institutions du secteur et notamment les banques en vue d'accompagner les producteurs agricoles et les éleveurs pour mener à bien les mécanismes financiers d'accompagnement.

Le ministère «est déterminé à faire bénéficier de manière progressive le plus grand nombre d'agriculteurs d'un accompagnement financier anticipé et des mécanismes techniques appropriés pour leur permettre de développer leur activité».




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