Ils avaient exigé une «tchipa» pour l’octroi de marchés

Des cadres de l’ONOU sous mandat de dépôt Important coup de filet des services de la police que celui opéré cette semaine à Alger. Tout a commencé après que le gérant d’une société de distribution de produits alimentaires ait fait des démarches auprès de responsables de certaines structures de l’Office national des œuvres universitaires à Alger. Voulant promouvoir ses produits et présenter ses offres de services, ce dernier, selon sa déposition, se serait vu proposer une garantie d’obtenir des marchés auprès de certaines cités universitaires de la capitale. Ses révélations aux services de police faites, une souricière a été tendue par les éléments de la police judiciaire qui ont procédé à des photographies de certains billets de banque parmi la somme collectée par le prétendant fournisseur ainsi que le relevé de leurs numéros. Au lieu dit du premier rendez-vous, qui n’était rien d’autre que le domicile d’un cadre de l’une des structures de l’ONOU, situé à l’est d’Alger et sitôt la «transaction» réalisée et les cafés bus, les éléments de la police judiciaire ont procédé à l’arrestation de ce dernier en flagrant délit. Le même scénario s’est répété, avant-hier soir, et par deux fois dans deux lieux différents à Alger, contre deux autres cadres et ce, avec l’appui du même prétendant-fournisseur qui se serait dit excédé par ces pratiques qui l’ont trop longtemps empêché de travailler. Les prévenus, au nombre de trois, ont été présentés le jour même au magistrat instructeur près le tribunal de Bir-Mourad Raïs et placés sous mandat de dépôt après leur inculpation pour corruption. Les prévenus sont actuellement à la maison d’arrêt d’El-Harrach en attendant les suites de l’instruction.   Amine B.