Algérie

Il a entamé jeudi sa campagne à Bab El-Oued


Saïd Sadi opte pour le cœur d’Alger Le président du RCD, tête de liste à Alger, a entamé sa campagne dans le quartier populaire de Bab El-Oued, considéré comme étant le plus important terreau électoral. Avant cette sortie algéroise, Saïd Sadi a animé un point de presse au siège central de son parti où il est revenu sur les principaux thèmes retenus pour sa campagne. Sous le slogan «Tous pour une Algérie de demain», le leader du RCD a déjà esquissé les points forts qu’il compte battre en campagne en attendant la distribution de son programme électoral. Il mettra ainsi à profit son passé de militant pour la concrétisation de la démocratie. Le thème prioritaire qui sera mis en orbite par le parti de Dr Sadi est, selon lui, celui de la corruption. Ce dernier a, d’après lui, détruit les fondements de l’Etat et nuit à la crédibilité de ses institutions. Le dossier sécuritaire et la situation générale du pays occuperont également une place dans ses discours. Pour faire barrage au phénomène de la fraude, «devenu, selon lui, une règle dans les mœurs politiques», le chef de file du RCD a invité les citoyens à être présents au moment du dépouillement. Il est également revenu sur l’affaire Abderrahmane Azzi, actuel président de la FNTR et 3e sur la liste RCD à Alger, écarté à la dernière minute. Le Dr Sadi s’en offusque et soutient que cette personnalité est de loin la plus crédible dans le monde syndical. Le dossier Azzi, s’est–il indigné, est un scandale et une aventure politique. Il constitue à ses yeux un mauvais indicateur pour la suite du scrutin du 17 mai prochain. Sur les pronostics donnant la majorité aux partis de l’Alliance présidentielle, le président du RCD réplique que ce départage avant terme des voix entre «un FLN majoritaire, un RND comme seconde force politique du pays et un MSP prétendant à 30% des voix, ne fait que décourager la participation des citoyens à ces joutes car craignant une question de quotas. Au sujet de l’Alliance républicaine, le Dr Sadi se dit «très étonné du jeu des alliances auquel s’adonnent le président de l’ANR Réda Malek, une personnalité historique à la fin de sa carrière politique, et son frère ennemi Amara Benyounès». Enfin, le leader du RCD estime que les ministres candidats sont des citoyens à part entière et sont libres de se présenter aux élections. Seulement, ils sont tenus de respecter les lois de la République et il leur est interdit d’utiliser la manne publique à dessein de campagne.
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