Algérie

Habitat rural à Boumerdès



Habitat rural à Boumerdès
Les services concernés mettent énormément de temps pour raccorder les nouvelles habitations au réseau électrique.La quasi-totalité des habitations qui ont été construites durant ces dernières années au niveau des localités rurales de la wilaya de Boumerdès ne sont pas encore raccordées au réseau électrique. Cette carence concerne principalement les bâtisses réalisées dans le cadre du programme d'aide à l'habitat rural (Fonal). Leur nombre est estimé, selon le directeur de Sonelgaz, M.Lateb, à 3000 constructions. «Les occupants de ces habitations auront de l'énergie électrique avant la fin de l'année en cours», a-t-il rassuré lors d'une émission à la radio locale.Les villageois ayant choisi de rester au niveau de leurs terres ou ceux qui s'y sont installés à nouveau après des années d'exil sont durement pénalisés par ce problème. Il est à noter que pas moins de 6138 habitations ont été construites dans la wilaya depuis le lancement du programme du Fonal en 2002. Chose qui a fait grimper la demande de raccordement à l'énergie électrique et de nombreuses familles se sont vues contraintes d'effectuer des branchements illicites à partir du voisinage pour s'alimenter en cette énergie vitale. C'est le cas au village Alma Zaïm, dans la commune de Naciria, où plus d'une quinzaine de foyers attendent depuis près de deux ans d'être raccordés au réseau de distribution électrique.Les habitants affirment avoir vécu plusieurs mois dans le noir avant de procéder à des raccordements anarchiques et illicites à partir des maisons les plus proches. Ce qui est préjudiciable pour l'entreprise Sonelgaz, dont les créances sont évaluées à 100 milliards de cts. Cela en sus des dégâts et des pertes dues au sabotage de leurs réseaux de distribution. Même situation aux villages Aït Ali et Azzouza, dans la commune de Chabet El Ameur où des dizaines de familles pâtissent encore du laxisme des services de Sonelgaz et des retards mis pour la pose de nouveaux poteaux et de fils électriques pour répondre à la doléance des concernés. «Cela fait plus de trois ans qu'on nous promis le raccordement au réseau. L'APC nous a promis de prendre en charge la moitié du prix exigé par Sonelgaz, mais on n'a encore rien vu venir», s'indigne un villageois.Le directeur de Sonelgaz affirme que les employés de l'entreprise doivent établir le devis estimatif du coût des travaux avant de procéder à toute nouvelle installation. Selon lui, les coûts sont souvent jugés exorbitants par les citoyens qui se trouvent incapables de payer un montant dépassant les 200 000 DA pour l'installation d'un poteau. Par ailleurs, le responsable de Sonelgaz se veut très rassurant concernant le problème du délestage durant la période estivale. Il a indiqué que sur les 58 postes d'électricité prévus dans le cadre du plan d'urgence pour la saison estivale, 48 sont mis en service.




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