Algérie

Fin de la campagne de relogement du vieux bâti classé 1er degré



824 familles relogées Le premier volet de la campagne de relogement des familles habitant les vieilles bâtisses, classées au 1er degré, a été clôturé hier avec le relogement de quarante-quatre familles. D’après un membre de la commission d’at-tribution, 824 familles ont été ainsi relogées dans les nouveaux quartiers d’En Nour et d’El Yasmine. «Nous avons atteint les objectifs tracés lors des séances de travail qui ont précédé la campagne. Cette dernière a été une réussite», a-t-il déclaré. Par contre, une cinquantaine de cas litigieux restent en suspens en attendant d’être élucidés par une commission installée spécialement pour vérifier tous les recours. elles sont, en tout, 827 familles bénéficiaires de ce premier volet de la campagne de relogement des habitants du vieux bâti : 180 familles d’El Hamri, 160 autres résidant dans le secteur urbain de Sidi El Bachir (ex Plateau Saint Michel), 80 dans le secteur urbain d’El Badr, surtout à Eckmühl, 6 familles seulement dans le secteur urbain d’El Othmania (Maraval) et les autres partagées entre Gambetta, Bel Air, secteur d’El Emir (Centre ville, St Pierre et environs), El Maqari (Saint Eugène)...On apprendra, des mêmes sources, que 40 familles ont été radiées des listes du recensement car elles ont bénéficié, auparavant, d’un logement. Egalement, les dossiers de deux familles résidant à Eckmühl sont mis sous réserves et leur traitement serait en cours. A El Hamri, 20 célibataires ont également bénéficié d’un logement, a-t-on également appris. Selon ces commissions, 884 immeubles sont classés à risque et nécessitent l’évacuation des locataires en urgence. Aussi, interrogé sur la vingtaine de logements squattés, juste après leur évacuation à El Hamri, notre interlocuteur répondra que la délégation du secteur urbain a pressé la sûreté de wilaya pour qu’elle requière la force publique afin d’évacuer les lieux. L’opération a été arrêtée pour aujourd’hui, a-t-on appris. Par ailleurs, plusieurs habitants du vieux bâti récusent les résultats des enquêtes techniques, entamées par les commissions et accusent ces dernières de faire dans le favoritisme. Certains iront jusqu’à dire que les membres de ces commissions ont été soudoyés afin qu’ils privilégient certains qui n’ont aucun droit de bénéficier d’un logement. Questionné pour savoir à qui revient la cession des assiettes foncières, une fois les bâtisses démolies, notre interlocuteur dira que «les assiettes foncières, qui abritaient les bâtisses de l’OPGI, reviennent à ce dernier. Le sort de celles des privés est entouré d’un flou juridique que les responsables devraient éclaircir. B.M.
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