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Festival de musique de Salzbourg


Une édition inédite et un hommage à Mozart La ville autrichienne de Salzbourg, lieu de naissance de Wolfgang Amadeus Mozart abrite, du 25 juillet au 31 août, l’édition 2008 de son Festival de musique. Le programme du Festival propose une série d’opéras, de concerts et de pièces de théâtre modernes en incluant des œuvres des deux enfants du pays, Wolfgang Amadeus Mozart et Herbert von Karajan. Les Salzburger Festspiele qui jouit d’un budget de 50 millions d’euros, est en grande partie consacré depuis que cette manifestation s’est ouverte à l’art lyrique en 1922, à Mozart et au chef d’orchestre Herbert von Karajan (1908-1989). Ce grand chef d’orchestre du XXe siècle, qui a dirigé la manifestation pendant plus de trente ans (1956-1989), s’y est produit 337 fois et y a mis en scène 14 opéras. L’hommage sera ponctué par des retransmissions en plein air et sera marqué par trois prestations de l’Orchestre Philharmonique de Vienne, un des préférés de Karajan, dans un Requiem allemand de Johannes Brahms. L’Allemand Jürgen Flimm, directeur artistique du festival pour la deuxième année, a dû penser au maestro autrichien en programmant Otello de Giuseppe Verdi, qui n’avait pas été donné au festival depuis les années 1970-1972, et la présentation d’une production réglée en fosse et sur le plateau par Karajan. Ce spectacle, mis en scène par le Britannique Stephen Langridge, a été choisi par Jürgen Flimm. Cette édition du Festival promet beaucoup d’inédit. «Roméo et Juliette» de Charles Gounod, jamais joué au festival, est au programme avec à l’affiche le couple composé de la jeune soprano Géorgienne Nino Machaidze et le ténor franco-mexicain Rolando Villazon. Pour la première fois en version scénique, «Le Château de Barbe-Bleue» de Bela Bartok, mis en scène par l’enfant terrible du théâtre néerlandais, Johan Simons. Également inédite, la «Rusalka» d’Anton Dvorak sera dirigée par l’Autrichien Franz Welser-Most, avec son Orchestre de Cleveland. L’hommage à Wolfgana Amadeus Mozart, consistera en un nouveau «Don Giovanni», mis en scène par l’allemand Claus Guth et une reprise de «La Flûte enchantée» du libano-britannique Pierre Audi. Très attaché à la modernité, le metteur en scène Jürgen Flimm a opté pour la musique contemporaine avec un «continent» consacré à un compositeur italien, Salvatore Sciarrino. G.M
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