Equipe nationale

Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, avait indiqué lors de la dernière conférence de presse qu'il avait animée, le mois de janvier dernier, que la FAF dégagera tous les moyens humains et matériels pour assurer la qualification de l'équipe nationale au Mondial-2018. En décryptant cette affirmation, Raouraoua ne parlait pas uniquement des joueurs, mais aussi de l'entraineur. C'est lors de cette conférence de presse que le président de la FAF avait annoncé la venue en sélection des joueurs Henni et Benzia, soulignant qu'il allait faire appel à tous les joueurs binationaux susceptibles d'apporter un plus à l'équipe nationale.En plus des joueurs, le président de la FAF était convaincu aussi qu'avec Christian Gourcuff, la fédération prenait un risque majeur en ce qui concerne la qualification au Mondial-2018. La prestation de l'équipe nationale à la CAN-2015, avait dévoilé les limites de Gourcuff, lequel s'est avéré ne pas être un entraineur des grands rendez-vous, a-t-on révélé à la FAF. Il était aussi reproché au technicien français son incapacité de lancer de nouveaux joueurs et surtout de remédier aux imperfections du compartiment défensif de l'équipe nationale.En somme, tous ces éléments expliquent la célérité avec laquelle la démission de Gourcuff a été acceptée par le président de la FAF. Ce dernier savait depuis plusieurs mois qu'il ne pouvait pas compter sur le technicien français quant à la qualification au Mondial-2018 de Russie. Du coup, Gourcuff a vu ses prérogatives se rétrécir comme une peau de chagrin pour ne s'occuper que des stages de l'équipe nationale. Se sentant indésirable, il a fini par commettre erreur sur erreur pour qu'il tombe dans le panneau et démissionne. Selon des indiscrétions, le président de la FAF a déjà pris attache avec le futur sélectionneur national. Ce dernier sera présent à Alger le mois de juin et devrait superviser dans la discrétion l'équipe nationale lors de son déplacement aux Seychelles, pour le compte de la 5e journée des qualifications pour le CAN-2017.Il faut relever que le président de la FAF a toujours pris ses devants. En ce sens, à l'époque où l'ancien sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, était en poste, Christian Gourcuff, qui allait le remplacer, avait visité les installations du Centre technique de Sidi Mousssa. Il en est de même présentement puisque le président de la FAF aurait tout ficelé et il ne reste qu'à mettre tout en pratique, c'est-à-dire, faire venir à Alger le futur sélectionneur et signer le contrat.Le président de la FAF a hésité d'engager le futur sélectionneur dès le mois de juin car la prochaine date FIFA interviendra en septembre, ce qui permet à la fédération d'économiser les salaires des mois de juillet et août. Par ailleurs, à la FAF on a précisé que le futur entraineur ne sera pas de nationalité française et ce, dans le but d'éviter les susceptibilités concernant les binationaux n'ayant pas encore pris la décision d'opter pour l'équipe nationale algérienne.