Algérie

En quête de projets salvateurs Commune de Bordj T'har


Des bourgs et mechtas isolés, pas d'éclairage public, pas de gaz'
Région à relief montagneux, s'élevant à 820 m d'altitude, la commune de Bordj T'har, coincée dans ses limites par sept autres communes, est située à l'est de la wilaya de Jijel. Chef-lieu de commune, ce petit village éponyme compte 834 habitants vivant sur des activités d'élevage, d'arboriculture et d'apiculture.
Des esquisses d'un renouveau ont été suscitées par le développement. Malgré la présence d'esprit d'un maire qui a servi la commune depuis l'époque de la DEC, l'on guette toujours l'arrivée de projets salvateurs pour la commune. Les gens rêvent d'eau potable, de gaz de ville, d'éclairage public... La fiche technique de la municipalité présente, cependant, des réalisations à porter sur le registre des efforts consentis pour lancer les bases du développement. A Bordj T'har, le centre urbain est meublé par quelques infrastructures de bases qui se limitent à un réseau d'AEP et à un autre, plus modeste, d'assainissement.
Les habitants aspirent à voir le gaz de ville arriver dans les meilleurs délais à la faveur des études lancées. Certaines routes sont convenablement entretenues, d'autres attendent d'être aménagées. Les usagers du bureau de poste sont incommodés par l'exigüité des lieux. L'unique salle de soins ne couvre que d'une manière aléatoire les besoins en matière de santé. Quelques bureaux du siège de l'APC et un terrain de proximité complètent les modestes infrastructures existantes. L'on attend un nouveau plan d'AEP et l'extension du réseau d'assainissement. L'on relève aussi le besoin de la réalisation d'une nouvelle école, d'un lycée et d'une polyclinique.
Plus loin du centre urbain, une dizaine de mechtas vivotent dans l'espoir de se réveiller sur des lendemains meilleurs. Et pour cause, hormis quelques rares lampadaires qui éclairent les petits sentiers de ces bourgs ruraux laissés-pour-compte, les habitants guettent toujours d'un 'il impatient l'inscription de petits projets pour l'amélioration de leurs conditions de vie. «On ne demande que l'aménagement des routes, le transport scolaire et l'AEP», dit-t-on tout bonnement. «Nous avons pris en compte, dans les fiches techniques présentées, les besoins spécifiques à chaque mechtas, mais la réalisation des opérations dépend de la prise en charge de leur volet budgétaire», affirme le P/APC, Adila Mourad,.


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