Algérie

Donnons la chance à la paix en Syrie! UNE SOURCE DIPLOMATIQUE RUSSE À L'EXPRESSION



Il y a un moyen de régler cette crise sans avoir recours à une intervention militaire qui embraserait toute la région. Le 30 juin dernier à Genève a eu lieu la rencontre internationale ministérielle sur la Syrie. Quand le plan de l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie Kofi.Annan a commencé à patiner et que le niveau de la violence dans ce pays est monté d'un cran, il fallait trouver des solutions qui prennent en compte les intérêts de toutes les parties. Aussi, a-t-il été estimé temps pour la consolidation des efforts en créant les conditions pour que les parties syriennes en conflit puissent passer de la confrontation armée au dialogue et au processus politique. Il a fallu de grands efforts diplomatiques pour arriver à rassembler tous les participants à cette conférence de Genève. Il y avait en effet les plus importants acteurs de la région comme l'Iran et l'Arabie Saoudite, les pays limitrophes de la Syrie, le Liban et la Jordanie, ainsi que l'Oci (Organisation de la conférence islamique). La visite de Kofi Annan à Damas, Téhéran et Baghdad la semaine dernière, avait pour objectif de persuader les autorités de ces pays d'honorer leurs engagements de résoudre la crise. La communauté internationale est sérieusement inquiète par la situation prévalant en Syrie, par la mort et la souffrance des citoyens suite au conflit armé, aux attaques et aux attentats. À cet égard, il y a désormais une nécessité impérieuse de coordonner les mécanismes pour une cessation effective du feu et du rappel synchronisé des forces gouvernementales et des groupes armés de l'opposition sous le contrôle de la Mission de l'ONU pour que les pouvoirs municipaux puissent s'occuper des problèmes sociaux de la population. La concrétisation de ces mesures créerait l'atmosphère favorable pour l'établissement du dialogue politique en Syrie entre le gouvernement et tous les groupes d'opposition, afin que les Syriens puissent eux-mêmes définir l'ordre du jour et les limites du temps de la transition.Les pays, qui sont intéressés au règlement politico-diplomatique en Syrie, doivent se tenir à la ligne du règlement pacifique de la crise par les Syriens eux-mêmes, sans intervention étrangère. Les repères importants et les bases d'un tel règlement, ont été mis en exergue à la rencontre de Genève. Sur cette base constructive, il est demandé aux groupements de l'opposition syrienne de commencer le dialogue avec le gouvernement pour que le peuple syrien puisse, par la voie démocratique, définir son avenir futur dans le cadre de la souveraineté, l'indépendance, l'unité nationale et l'intégrité territoriale de la Syrie. Il est temps d'agir pour un règlement pacifique de cette crise et barrer ainsi la route aux faucons de la guerre qui, si elle a lieu, embrasera toute la région.
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