Algérie

Dialogue fédérations UGTA - SGP



Six entreprises n’ont pas encore signé des conventions Près de deux mois sont passés depuis la 12e tripartite UGTA - Gouvernement - Patronat, suivie de la signature du pacte économique et social, mais tout ne semble pas clôturé. Au contraire, le dossier des négociations fédérations UGTA et SGP est toujours ouvert... Hier encore, le chargé des affaires économiques auprès l’UGTA, Mohamed-Lakhdar Badreddine, déclarait à l’APS que trois entreprises n’ont toujours pas signé d’accord pour l’augmentation des salaires. Or, à en croire d’autres sources, ce sont en tout six entreprises qui sont toujours en négociations pour la conclusion de la convention de branches. Il s’agit d’Air Algérie, de l’Entreprise des ports, du Groupe bois et celui de la communication et de la culture, qui comprend la radio, la télévision et l’APS ainsi que les journaux étatiques. Selon ce membre de l’UGTA, «il s’agit de l’entreprise Air Algérie qui n’a pas encore signé la convention à cause de l’absence de son président-directeur général; de celle des ports d’Algérie (Sogéports), qui est tout de même toujours en négociation entre les représentants de l’Etat et le partenaire social». Et d’ajouter que «les deux parties ne tarderont pas «à conclure leurs conventions». Selon des sources, les négociations entre la coordination nationale des syndicats des ports représentant 14.000 travailleurs affiliés à l’UGTA et les responsables de la SGP-Sogeport vont reprendre ce jour même 26 novembre. Pour ce qui est des négociations entre les représentants des travailleurs et le Groupe bois, M. Badreddine a indiqué que «ce dossier est un cas particulier qui risque de prendre du temps pour sa conclusion», surtout avec «le refus des SGP d’évoquer toute augmentation de salaires aux travailleurs de cette entreprise», estimant que «le Groupe bois n’est pas en mesure d’assumer cette augmentation dans le temps». On évoque également le dossier de la fédération culture et communication qui comprend les entreprises étatiques de communications, dont la radio, la télévision et des journaux. «Si pour la radio et la télévision, les négociations ont pris le train très tard, c’est-à-dire plusieurs jours après la conclusion de la 12e tripartite pour des raisons inconnues, l’on ne sait toujours pas la suite du dossier de l’APS et de la presse écrite étatique». On apprendra ainsi que les syndicats de la télévision et de la radio, qui n’ont pas réagi au moment voulu, ont pris langue avec les directeurs respectifs des entreprises, avec des promesses que les négociations aboutissent à des résultats concrets, c’est-à-dire des augmentations des salaires entre 15 et 20%. A signaler que 52 entreprises économiques sont concernées par les 32 conventions de branches qui, pour certaines d’entre elles, regroupent plusieurs entreprises à l’exemple de la convention du secteur de l’agroalimentaire qui a été signée par six entreprises. Il est à rappeler que la dernière tripartite a décidé d’une augmentation de 20% du SNMG, qui passera ainsi de 10.000 à 12.000 DA. Cette augmentation devra prendre effet à partir du 1er janvier 2007 et est sans effet rétroactif.
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