Dans l’attente de la publication des chiffres sur les stocks américains

Le pétrole fait… une pause  Les cours du pétrole ont marqué une pause hier matin au lendemain d’une chute historique de six dollars provoquée par les craintes sur la santé de l’économie américaine, dans l’attente de la publication, dans l’après-midi, des chiffres sur les stocks pétroliers américains.A Londres, le baril de Brent s’échangeait à 138,59 dollars en milieu de journée, en baisse de 16 cents par rapport à la clôture de mardi soir. A la même heure, le baril de «light sweet crude» s’échangeait en hausse de 7 cents, à 138,81 dollars sur le marché new yorkais. Mardi, les cours du pétrole ont perdu six dollars pour la première fois depuis 1991. Proches de 145 dollars à l’ouverture, les cours ont clôturé sous les 139 dollars à Londres comme à New York, suite à la déclaration du président de la Banque centrale américaine (Fed), Ben Bernanke, devant le Senat avertissant de l’augmentation des risques pour la croissance et l’inflation américaines. Les investisseurs craignent qu’une crise économique prolongée et plus sévère que prévu aux Etats-Unis, qui «engloutissent» près d’un quart du pétrole mondial, n’affecte la demande pétrolière. Le marché attend, par ailleurs, la parution du rapport hebdomadaire du Département américain de l’Energie (DoE), qui détaille le niveau des stocks pétroliers américains. Pour la semaine achevée le 11 juillet, les analystes s’attendent notamment à une chute des réserves de brut de 2,2 millions de barils, mais ils tablent sur une hausse des réserves de distillats de 2 millions de barils. Selon des analystes pétroliers le marché reste toujours sous influence des facteurs géopolitiques alors que l’attention des investisseurs s’oriente à nouveau vers l’offre et la demande.