Cri de détresse des habitants de la Tour des HLM

Une famille confinée dans une pièce A la cité HLM, dans la partie est de la ville d’Oran, les gens appréhendent la survenance d’une catastrophe au niveau d’une tour de 15 étages. Les murs extérieurs des 5ème et 6ème niveaux s’étant sérieusement dégradés, les briques rouges ont été dénudées. Face à cette inexorable décadence, les gens craignent que des murs s’effondrent. Leur peur est davantage aggravée par les secousses et vibrations que provoquent les interminables files de voitures qui passent par-là ainsi que par la fréquentation de ces lieux par de nombreux enfants du quartier qui viennent y jouer, dans la matinée puis le soir. La dégradation étant inexorable, les habitants ont vraiment peur surtout après le dernier mouvement sismique qui a fortement secoué, au mois de juin dernier, la ville d’Oran. Approchée et sollicitée, une famille habitant au 6ème étage nous a fait part de sa crainte de voir son logement s’écrouler. De crainte d’être ensevelis sous les décombres, les membres de cette famille vivent dans une seule pièce et ont peur que celles dont les murs extérieurs sont sérieusement affectés s’effondrent à tout moment. En hiver, saison au cours de laquelle leurs logements sont carrément inondés par les eaux pluviales, les habitants des 5ème et du 6ème étage ont peur pour leur vie. Pour leur rendre la vie plus difficile encore, la dégradation des lieux et la présence de câbles électriques font qu’ils ne peuvent faire aucun geste de crainte de recevoir une décharge d’électricité. Nos interlocuteurs déclarent aussi que la situation s’est beaucoup détériorée depuis le mois d’août de l’année passée et qu’en dépit de cela les autorités locales n’ont rien fait pour y remédier. Ils assurent qu’une expertise technique a été réalisée. Face à cette situation, les habitants demandent aux pouvoirs publics d’intervenir avant qu’il ne soit tard. Signalons, enfin, que 50 familles habitent cette tour de 15 étages. Ces cris de détresse seront-ils entendus et exaucés ? Leïla B. et Nemili