Algérie

Crédos



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Dans le cadre de la réorganisation de l'ensemble des secteurs économiques et dans le but de leur assurer de nouveaux objectifs ainsi que de nouvelles modalités et méthodes de fonctionnement afin de faire face à la faiblesse des prix du baril de pétrole, la diversification de l'économie s'avère une obligation urgente pour permettre d'atténuer le choc de la croissance. Depuis l'annonce par le gouvernement de nouvelles mesures pour contrecarrer la crise économique et financière, les résultats sont assez disparates en ce qui concerne un certain nombre de domaines, notamment l'investissement, le commerce ou encore la rationalisation de la dépense publique. Au regard de cette phase difficile que traverse le pays, c'est un acte politique d'envergure qui devra être de mise afin de s'assurer de la maîtrise économique et sociale. Tout le crédo est là, en effet. C'est avant tout assurer la promotion de l'économie nationale et à travers elle l'homme. En fait, l'arsenal de mesures engagées par le gouvernement suite à la crise du baril de pétrole est la première marche visant un changement en profondeur en matière socio-économique. Un autre crédo qui signifie le contrôle des leviers sur le plan technique puis ensuite de modifier les structures économiques dans le sens de la transformation en conformité avec les mutations qui se poursuivent dans l'économie mondiale et de l'homme algérien défini par la nouvelle Constitution. Cette marche exige de fait que l'entreprise reste une entreprise qui devra se mettre à niveau pour répondre à cette conjoncture peut-être passagère. Mais au préalable elle doit modifier la finalité de son action économique et son schéma actuel afin qu'elle puisse s'auto-développer pour d'abord servir son collectif de travailleurs, le consommateur algérien, , la nation et faire dans la réflexion autour de l'exportation. Et comme le soulignent nombre d'experts, la consommation devrait rester rigoureuse : le chômage devrait demeurer contenu, les ménages les plus modestes devraient bénéficier de transferts sociaux plus consistants et l'inflation devrait rester modérée, en dépit de la dépréciation du dinar, grâce au contrôle de la mercuriale des prix afin qu'elle ne bouscule pas le pouvoir d'achat des ménages. Dans ce contexte, les mesures et autres dispositions engagées par l'Exécutif devront continuer et faire dans le positif notamment pour ce qui concerne l'investissement privé et public. Dans ce sillage, les deux secteurs doivent avoir une double ambition : se développer par leurs propres moyens. Voilà pour ce qui est du technique. Et que les profits rapportent le bien-être à la nation. Voilà pour le politique. A ce propos, la tripartite (Gouvernement-Patronat-UGTA) peut donc servir à fixer les priorités, un autre horizon économique plus étoffé que par le passé ; le tout est de trouver une bonne combinaison des facteurs, d'indicateurs et d'indices nouveaux à une augmentation et à une diversification de la production avec plus de valeur ajoutée. De ce point de vue, la mise en application des mesures sur lesquelles le gouvernement s'appuie peuvent être un détecteur de bonne gestion économique et de croissance continue.





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