Algérie

Constantine - Marketing et manque de savoir-faire


Constantine - Marketing et manque de savoir-faire
«Il faut apprendre à faire connaître votre pays et ses richesses touristiques aux autres», a lâché une opératrice tunisienne dans le domaine touristique lors de son intervention au forum de la Radio régionale de Constantine. Interrogé sur le sujet, un opérateur émirati qui a participé au salon a abondé également dans le même sens en disant que «les merveilles touristique que recèle la ville des ponts ne sont pas du tout connues à l'extérieur du pays». Ces déclarations ajoutées à celles, autrement plus critiques, recueillies auprès des citoyens qui ont visité le Salon international du tourisme qui s'est tenu la semaine passée à Constantine, ont soulevé les réserves de M. Lebad, directeur du tourisme de la wilaya, qui se demandera «quels sont les critères sur lesquels on s'appuie pour affirmer que le secteur du tourisme à Constantine stagne ' ». «Le seul critère pour mesurer le mouvement touristique reste le taux de remplissage des hôtels. Or, aujourd'hui, ce taux dépasse les 50 %. Constantine accueille entre 1500 et 20 000 touristes par mois. L'organisation mondiale du tourisme juge que le visiteur qui a séjourné pendant 24h dans une ville est considéré comme un touriste. Le tourisme qui prospère aujourd'hui à Constantine est celui des conférences, congrès, etc. Le tourisme d'affaire existe aussi dans la ville. Et par conséquent, il arrive souvent que les hôtels de la ville soient souvent remplis à 90 % de leurs capacités». Invité à donner des statistiques, le directeur du tourisme a affirmé ne pas en posséder parce que «les hôteliers ne fournissent jamais de chiffres fiables à l'administration des impôts». «L'investissement va bon train, les infrastructures hôtelières augmentent et à l'horizon 2025 il y aura quelque chose comme 10.000 lits à Constantine. Il pourrait y en avoir plus», soutiendra-t-il.Le débat a été réorienté vers le manque de publicité touristique et M. Lebad a déclaré que son secteur fait de son mieux pour faire connaître le domaine, «mais nous n'avons pas encore atteint le niveau requis», a-t-il avoué. Et de se rabattre sur les partenaires, les opérateurs du secteur privé organisés au sein du club des opérateurs du tourisme, auxquels il a reproché de ne pas jouer le jeu en se confinant dans une position de spectateurs. Un autre représentant de ce secteur a considéré que le développement touristique, selon les experts, est basé sur le «théorème des 3 S» (sécurité, salubrité, service). Or, tout cela est loin d'être l'apanage de notre pays ou de notre ville. Et de répondre ensuite que le club des opérateurs est pour la création d'espaces de concertation avec le secteur public. Les participants au débat ont conclu que pour dépasser ce déficit en publicité touristique il faut une véritable politique de marketing touristique.


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