Algérie

Communiqué


Communiqué
Des consœurs journalistes femmes, de divers organes de la presse nationale, ont été victimes d'ignobles actes d'agression, physique et morale, aujourd'hui, mercredi 30 mars 2016, perpétrés par des préposés à la sécurité du meeting du Front de libération nationale au niveau de la coupole du complexe olympique Mohamed-Boudiaf à Alger.Nos consœurs, venues accomplir leur travail de journalistes, se retrouvent malgré elles à faire face à une sorte de milice, composée de voyous, qui faisait office d'un «service d'ordre», d'origine non identifiée et que, ni le parti organisateur, ni les services de sécurité présents en masse sur les lieux n'assument.Ces hordes mystérieuses font curieusement leur apparition à chaque fois qu'il s'agit d'une activité importante du FLN, ces derniers temps. Comme c'était le cas à l'occasion du dernier congrès du parti l'été dernier.Le Syndicat national des journalistes s'interroge sur l'identité de ce groupe et, surtout, sur la passivité des services de sécurité officiels, en uniforme ou en civil, déployés en grand nombre dedans et alentour du complexe olympique.Si des journalistes, femmes de surcroît, se font agresser durant cette manifestation politique, à quoi sert alors un tel déploiement policier 'Le Syndicat, qui exprime son entière solidarité avec les consœurs, victimes de ces ignobles actes, interpelle les plus hautes autorités pour prendre les sanctions les plus sévères à l'encontre des agresseurs et de leurs commanditaires pour que, plus jamais, ce genre d'individus n'ait affaire, d'aucune manière, sous aucun prétexte, à des journalistes dans l'exercice de leur métier.P/Le Syndicat national des journalistesLe Secrétaire général


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)