Cité des 937 logements AADL

Remise des clés le 25 décembre Les souscripteurs des 937 logements de la Cité AADL pourront, selon les affirmations des responsables de cette agence, espérer voir enfin le bout d’un tunnel qu’ils ont emprunté il y a déjà cinq ans. C’est ainsi que dans le cadre de la location vente, la tranche de 257 unités dont la réalisation était confiée à l’entreprise Cosider, sera attribuée aux bénéficiaires à partir du lundi 25 décembre, et se poursuivra jusqu’à remise complète de toutes les clés. Les formalités administratives ont été toutes achevées, et ont consisté à l’établissement des décisions d’attribution, suite au paiement par les souscripteurs de la deuxième tranche en complément de l’apport initialement prévu. Cette étape sera suivie ensuite par l’élaboration des actes de désengagement, et ces dernières formalités terminées confirmeront l’étape finale qui est celle de l’attribution aux clients de l’agence AADL. Notons, pour rappel, que cette dernière tranche avait fait couler beaucoup d’encre, vu que les souscriptions avaient été faites en 2001 et que depuis cette date, d’énormes retards ont été enregistrés, notamment lors de la réalisation de la partie des corps d’états secondaires et qu’un litige financier a entraîné de l’arrêt total du chantier durant plusieurs mois. Cette interruption avait même fait réagir les responsables au niveau du ministère de l’Habitat qui ont dépêché des inspecteurs pour s’enquérir de la situation et donné des instructions fermes pour relancer le chantier. Deux autres sites AADL comprenant un important lot de logements n’ont pas connu de telles perturbations, il s’agit notamment des 1377 et 1063 logements réalisés par une entreprise chinoise et dont les gros œuvres sont pratiquement achevés. D’un autre côté, les actuels locataires des logements AADL sont confrontés, une fois passée l’euphorie de la remise des clés, à la constatation de nombreuses malfaçons. C’est d’ailleurs en ce sens que des ingénieurs et des experts techniques en bâtiment proposent de revoir les études techniques et économiques pour les projets à venir. Selon eux, les études établies n’ont pas tenu compte de certains facteurs assez importants liés à l’aspect sociologique, car l’idée de ces cités dortoirs semble avoir été abandonnée dans de nombreux pays.