Cité Ben Chergui Pas d'échéancier pour le gaz de ville ?

La plupart deshabitants qui occupent des logements précaires à la cité Ben Chergui ne sontpas alimentés en gaz de ville. Les concernés ont fait part de cette situationau wali de Constantine lors de sa dernière visite sur site, effectuée enjuillet dernier, lors de la démolition d'une centaine de logements précaires etle recasement des familles qui les occupaient. Ainsi, des représentants de cesfamilles affirment « avoir interpellé le wali sur cette situation». Et dedéclarer « que le chef de l'exécutif les avait invités à faire les démarchesnécessaires auprès de la SONELGAZ pour un raccordement au réseau qui pouvait sefaire avec des facilités de paiement pour les plus démunis ». Ces derniers sesont présentés aux guichets de cette entreprise. Mais là, on leur a répondu,selon les propos des représentants des familles concernées, qu'il fallait payercash la somme de dix mille dinars, le montant des frais de branchement.Et nosinterlocuteurs de s'interroger: « Nous avons obtenu des abonnements enélectricité de la Sonelgaz, et en eau potable de l'ADE, et nous payonsrégulièrement nos factures. Pourquoi la SONELGAZ ne nous accorde pas cettefacilité ?». Et d'ajouter:»Nous sommes prêts à payer en trois ou quatremensualités et avoir du gaz car la situation est intenable. Jusqu'à ce jour, onpeine avec les bouteilles de gaz butane que nous payons au prix fort et quenous allons souvent chercher dans des stations d'essence éloignées de cheznous. Nous aurions tant souhaité avoir du gaz de ville avant l'arrivée del'hiver qui nous fera souffrir plus encore ».Nossollicitations auprès de la cellule de communication de la SONELGAZ, pour avoirdes réponses par rapport aux doléances des familles concernées, n'ont malheureusementpas eu de suite.