Algérie

Circulation automobile : la galère


Le pont d'El-Kantara qui donne accès au centre-ville via la rue Tatache a été fermé à la circulation dans la matinée de mardi. Cette fermeture impromptue a provoqué une mémorable pagaille dans la circulation automobile qui s'est répercutée jusqu'au centre-ville. Cette fermeture a été rendue nécessaire pour permettre l'acheminement de matériel lourd destiné au futur téléphérique de la ville. La dimension de ces équipements et leur cheminement assez délicat qui a nécessité l'aide de grues géantes a obligé à la fermeture temporaire du pont et de la rue Tatache, qui donne accès à la station du téléphérique située près de Souk El-Asser. Le basculement de la circulation de tous les véhicules se dirigeant vers le centre-ville ou vers le CHU a provoqué un embouteillage monstre. Cette situation s'est encore aggravée par l'arrivée impromptue d'un énorme camion semi-remorque, dont le gabarit dépassait largement la hauteur du pont qui enjambe les voies de chemin de fer, situé juste à proximité du pont d'El-Kantara. Pour accéder à la route de la corniche, en s'engageant à contresens, il a bloqué une impressionnante file de voitures, et tout le trafic alentour. Quelques centaines de mètres plus loin, avenue Zâamouche, une voiture est malencontreusement tombée en panne au beau milieu de la chaussée. La douzaine de policiers placés pour la circonstance près des carrefours se démenaient pour trouver une solution à cet invraisemblable casse-tête, au milieu d'une ambiance plutôt électrique, et le courroux visible des citoyens. Ainsi, il suffit d'une banale interruption de la circulation pour que le bouchon provoqué momentanément se répercute sur tout le centre-ville. D'autant plus qu'à partir du nord il n'y a qu'une seule issue pour pénétrer en ville ou la quitter par la route de la corniche. Chaque jour, des dizaines d'énormes camions en provenance du Sud-Est, de Batna, Tébessa, Aïn Beïda, etc. transitent par cet endroit déjà engorgé en période normale. Depuis les carrefours du pont de Sidi Rached, celui de l'avenue de Roumanie et celui d'El-Kantara, jusqu'à la sortie de la ville, des heures de patience sont nécessaires pour parcourir un peu moins de cinq cents mètres. D'aucuns prédisent que cette situation durera tant que d'autres accès plus rapides, sous forme de bretelles, de trémies ou de périphériques par exemple, ne seront pas créés pour rendre la circulation plus fluide. Et dans l'attente de l'ouverture des échangeurs prévus à Aïn El-Bey, près d'El-Khroub, et le détournement des véhicules à destination de Skikda et de Annaba par la future autoroute, ce sera encore la galère pour les automobilistes.


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