Algérie

Cap Falcon



Une décharge en pleine ZET La décharge sauvage de Cap Falcon continue à empester les riverains. Après la destruction par le feu des ordures, des nuées de fumée envahissent le village balnéaire de Cap Falcon et les complexes touristiques riverains. Cette saison, une crise des ordures s’est installée entre l’administration et les propriétaires des investissements touristiques. Ceci fait que même les voisins de ce dépotoir dénoncent l’invasion des moustiques et des rongeurs qui pullulent, surtout pendant la saison estivale. A ce sujet, on fait remarquer que l’opération dératisation et désinsectisation prévue depuis longtemps tarde à venir. L’année dernière, la wilaya voulait transférer cette décharge vers un site surplombant la ville de Mers El Kébir. Il faut savoir que cette décharge municipale a été installée, il y a plus d’une décennie, sur un terrain censé appartenir à la zone d’extension touristique n°2 d’Aïn El Türck. Selon un responsable, cette décharge ne répond à aucune norme scientifique. Par contre, elle constitue un danger réel pour la santé publique. La nécessité et l’opportunité de son éradication ne sont plus à démontrer. Selon des tenanciers des complexes privés, plusieurs fois, les pouvoirs publics ont promis que le Centre d’enfouissement technique (CET) intercommunal d’El Ançor, sera opérationnel dès le début du 2ème trimestre 2008. Cependant, les travaux ayant l’air de s’inscrire dans le temps, la réception du CET tarde à venir. Interrogé à ce sujet, le nouveau directeur de l’Environnement, déclare que les travaux ne sont pas en retard. Ils sont à hauteur de 88% et la réception se fera très bientôt. A ce sujet, on note que d’après le cahier des charges, il y a bel et bien du retard et même un important retard. Pis encore, le CET ne sera pas opérationnel tant que la route d’évitement du village d’El Ançor, par les terrains agricoles de Sidi Hamadi, n’aura pas été réalisée, a déclaré notre interlocuteur. La décharge de Cap Blanc empestera donc cet été les estivants et les riverains. Face à cette pénible situation, il n’y a aucune alternative capable de remédier à cet état de fait. Benachour M.
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