Algérie

Campagne législative




El Islah redemande l’interdiction des boissons alcoolisées Le nouveau président du mouvement El Islah, Mohamed Boulayia, a appelé, hier, depuis Tlemcen où il continue son périple électoral, à l’interdiction de l’importation des boissons alcoolisées. Rappelant les actions concrétisées par El Islah au sein de l’APN, le président du mouvement a indiqué que son parti «a été le premier à demander l’interdiction de l’importation des boissons alcoolisées» et «la reconversion des terres vitivinicoles vers d’autres productions». Le parti El Islah, à l’époque, dirigé par Abdallah Djaballah, avait soumis en 2005 à l’APN une proposition de loi interdisant l’importation des boissons alcoolisées. Cette proposition de loi a été ensuite votée presque à l’unanimité puisque les députés du Hamas et du FLN ont voté pour cette loi tandis que le RND a préféré s’abstenir. Cette loi a été ensuite abrogée par une disposition de la loi de Finances complémentaire de 2006. Le mouvement Islah remet donc cette proposition au tapis et va plus loin encore puisqu’il demande la reconversion des terres vinicoles vers d’autres productions. Lors de ce meeting, le président du mouvement Islah a plaidé aussi pour «une autre majorité de gouverner le pays» avant de s’étaler sur les 30 principaux axes du programme du parti qui font un constat profond de l’état actuel. Le volet politique et la presse constituent, selon lui, «les plus importants points pour la consécration de la démocratie». Le parti au pouvoir, le FLN, a considéré à partir de Constantine comme «vaine» toute tentative «d’occulter l’œuvre accomplie par le FLN» car, dira son SG, Abdelaziz Belkhadem, «les réalisations du parti parlent d’elles-mêmes». Le secrétaire général de l’Instance exécutive du FLN a indiqué qu’il y a dix ans, lorsque le FLN était «contraint à l’éloignement» de la scène politique nationale, le développement de l’Algérie en était «réduit à la portion congrue» dès lors, soutiendra-t-il, pour l’exemple, qu’il n’était inauguré que «sept lycées par an». Le SG du FLN a peut-être omis de dire que cette année là, l’Algérie était encore en cessation de paiement de sa dette extérieure qui se chiffrait à l’époque à 25 milliards de dollars. Emboîtant le pas à Ahmed Ouyahia, qui a d’emblée centré son discours sur un ton offensif et chiffré, le SG du FLN assure que l’obtention de la majorité au sein des différentes assemblées élues a impulsé un nouveau souffle au développement, «illustré, notamment, par l’ouverture de 76 lycées à travers le pays lors de la dernière rentrée scolaire», dit-il, s’attribuant du coup les réalisations de son prédécesseur Ahmed Ouyahia. Le SG du FLN, Belkhadem, qui s’est attaché à illustrer, de manière particulière, ses propos par des exemples liés aux «efforts considérables» en faveur du secteur de l’éducation nationale, a énuméré les infrastructures d’enseignement réalisées ces dernières années, citant dans ce contexte, la construction de 1.542 lycées, 4.500 CEM et 18.000 écoles primaires. Belkhadem a mis en avant le grand projet de la nouvelle ville universitaire qui accueillera des dizaines de milliers d’étudiants et les réalisations du secteur de l’habitat, notamment les logements promotionnels et ruraux, les performances de cette dernière formule plaçant la wilaya de Constantine, qui a réalisé 95 % du programme, en première position à l’échelle nationale. Belkhadem a tenu aussi à évoquer le téléphérique, le futur tramway et le viaduc trans-Rhumel comme étant des réalisations qui sont mettre à l’actif de son parti le FLN qui a repris les commandes du gouvernement il y a un an exactement. Que ce soit le FLN ou le RND, ces deux partis de la coalition se disputent l’héritage du programme présidentiel. Le SG du RND, Ahmed Ouyahia a, quant à lui, affirmé vendredi à partir de Guelma que la lutte contre la bureaucratie «va ouvrir de nouveaux horizons pour le développement du pays» et qu’il faut «exploiter la période de stabilité et la situation financière favorable du pays pour libérer les énergies créatrices de richesses et d’emploi». Pour ce faire, le secrétaire général du RND envisage «l’établissement d’une carte d’identité nationale magnétique pour décharger le citoyen de certaines contraintes en matière d’obtention de pièces ou autres documents administratifs». Selon Ahmed Ouyahia, l’Etat a mis en place un fonds de garantie pour permettre aux jeunes porteurs de projets l’accès aux crédits bancaires. Il a estimé que leur gestion «connaît des insuffisances», citant l’exemple du programme des locaux commerciaux destinés aux jeunes chômeurs, mais construits dans des sites non appropriés, loin des centres urbains. Saïd Farhi





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